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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 23:24

  


    Le projet de loi « Hôpital, patients, santé et territoires » présenté par la Ministre de la Santé devrait entrer en discussion parlementaire dans les prochaines semaines. Une actualisation de la loi quinquennale de santé publique de 2004 est également annoncée pour début 2009.


    Le 17 septembre, la CGT a tenu une conférence de presse sur ce sujet .

Plusieurs réformes passées ou à venir touchent à des questions de santé :
- réforme des services de santé au travail,
- le dossier pénibilité - retraite,
- celui de la reconnaissance des accidents du travail et des maladies professionnelles, le stress au travail et à venir la violence et le harcèlement au travail.
- prise en charge de la dépendance.


    C’est bien l’ensemble du système de santé, dans sa globalité, sa logique, son organisation, son pilotage, son financement, qui va être discuté dans les semaines qui viennent : système de santé publique, santé au travail, système hospitalier et soins, système de sécurité sociale.


    La CGT n’est pas pour le statu quo. Notre système de santé et de sécurité sociale doit évoluer, mais c’est bien la réponse aux besoins de santé et de sécurité sociale qui doit guider les réformes et non des objectifs comptables comme le prévoient la loi H.P.S.T. et les premières indications du P.L.F.S.S. 2009.


    Déjà plusieurs mesures ont instauré la solidarité à l’envers : les malades sont taxés, mis à contribution, coupables d’être malades, coupables de plonger l’assurance maladie dans les déficits. Tout cela représente en moyenne 600 euros par an de reste à charge pour les malades et 810 euros pour les malades en affection longue durée A.L.D.

Le projet de loi H.P.S.T., lui, instaure moins de service public, moins de démocratie en renforçant le pouvoir de l’État au détriment de la sécurité sociale.

PowerPoint - 417.5 ko
                Présentation du projet de loi réalisée par la CGT-Santé Action sociale
LES RISQUES SOCIAUX SE SONT TRANSFORMES, LES BESOINS DE SANTE ONT CONSIDERABLEMENT CHANGE

    Les besoins sont d’une autre nature qu’il y a un demi siècle à la création de la sécurité sociale. Ils se manifestent dans une société profondément transformée où un tiers de la vie est consacré à la formation, un tiers au travail, un tiers à la vie après le travail. Ils s’expriment dans un contexte national où se côtoient deux grandes catégories dans la population : celle qui a des droits souvent durement acquis et celle des sans droits, avec des parcours de vie qui se sont individualisés et complexifiés.


    La transformation du travail et de son organisation ont produit de nouveaux risques : l’extension des cancers, l’explosion des troubles musculo squelettiques, l’émergence des risques psycho sociaux.


    Le risque de pandémie a augmenté avec la mondialisation, les échanges. Les pathologies chroniques sont plus nombreuses du fait de l’allongement de la durée de vie, les affections coûteuses de longue durée représentent aujourd’hui 60 % des dépenses de l’assurance maladie et 80 % de leur progression.

   

    La retraite ne peut plus être envisagée comme un risque à couvrir durant une courte période de vie après une longue vie de travail. Le besoin de structures d’accueil, de dispositifs de maintien à domicile de personnes âgées en perte d’autonomie, devient incontournable.


    Les capacités à soigner sont sans précédent du fait des progrès en médecine, en technologie. Ceci dit, il ne faut pas perdre de vue les inégalités sociales et d’espérance de vie qui demeurent.


    Notre système de santé, de soins et de sécurité sociale doit donc évoluer pour garantir à chacun le droit à la santé. Il doit rester fidèle à ses valeurs de solidarité : chacun finance en fonction de ses moyens et reçoit en fonction de ses besoins.

Investir dans le social, l’humain et dans la santé est une dépense utile et non à considérer comme une charge pour la collectivité.


    A l’origine, le concept de sécurité sociale s’intégrait dans la vision d’une société où le travail et l’emploi devaient permettre aux salariés de s’ouvrir des droits par les richesses qu’il produit et par son rôle d’acteur dans la société. La sécurité sociale professionnelle, que propose la CGT, fait écho à cette vision dans une société fortement marquée par le chômage et la précarité. Elle invite à pousser une conception de la protection sociale fondée à l’origine sur une notion de risque vers une conception qui attribue au droit fondamental au travail son sens profond : celui d’avoir par le travail, les moyens de construire son existence, sa sécurité, sa santé, pour prévenir l’ensemble des risques de l’existence et se libérer de leur contrainte.


    C’est pourquoi la CGT, dans le droit fil de cette conception, propose de repenser le système de santé et de sécurité sociale pour le mettre au service d’une politique de santé qui conjugue le travail, la santé au travail, la santé publique. Postulat qui invite à valoriser le rôle de l’État et celui de la Sécurité Sociale et qui n’a de sens que s’il s’appuie sur la démocratie sociale, tant dans l’entreprise que dans la gestion de la sécurité sociale.


    La CGT fait des propositions pour relever le défi de l’accès aux soins pour tous, dont nous rappelons ici les principes.

PowerPoint - 124.5 ko
Télécharger et visionner le diaporama Powerpoint


1) Une définition de la santé, qui place l’individu dans son environnement familial, social et du travail, avec l’objectif de bien être dans tous ces milieux.


2) le développement d’un véritable service public de santé, financé et régulé par les cotisations sociales, plus près des attentes de la population, plus à l’écoute des professionnels, plus en capacité d’investir dans l’innovation. Il regagnera ainsi la performance qui a fait de l’hôpital français l’un des plus efficaces au monde. Nous sommes opposés à la financiarisation de la santé, il est inacceptable que des groupes financiers puissent reverser des dividendes colossaux à leurs actionnaires alors que la plus grande partie de leurs ressources provient de fonds socialisés de l’assurance maladie.


3) L’organisation de la région en territoires de santé avec une régulation nationale pour réduire les inégalités entre les territoires, avec la création de chambres territoriales de santé pilotées dans une démarche démocratique.


4) Un pilotage démocratique du système qui doit reconnaître le rôle de l’État, garant de la politique de santé, et aussi le rôle de la sécurité sociale.


5) La prise en charge globale du patient dans le cadre d’une organisation en réseaux et plusieurs niveaux de réponse : centres de santé, hôpitaux généraux, CHU, CHR et établissements de psychiatrie.


6) la régulation l’installation des médecins libéraux sur le territoire qui permette de sortir du système actuel de liberté d’installation et de rémunération à l’acte en conditionnant leur conventionnement à l’installation dans une spécialité ou une zone géographique où existent des besoins. Exemples : En Seine Saint-Denis, 63 médecins généralistes pour 100 000 habitants, dans l’Hérault, 120/100 000 (rapport ONDPS Juin 2008).


7) la garantie d’une couverture maladie de haut niveau pour l’ensemble des dépenses de soins des assurés sociaux. La suppression des dépassements d’honoraires (6 milliards d’euros en 2006) par la mise en place d’un seul secteur conventionné.


8) Les besoins d’investissement dans la formation des professionnels, l’acquisition des nouvelles technologies, l’évolution des métiers, demandent une véritable politique nationale de formation, de reconnaissance des qualifications et de valorisation des emplois des métiers de la santé, le développement de la conception d’université de santé et la reconnaissance de l’ensemble des formations dans le cursus universitaire L.M.D. (licence, master, doctorat), la création d’un statut d’étudiant de santé sous contrat.


LA REFORME DU FINANCEMENT DE LA SECURITE SOCIALE RESTE UN ENJEU INCONTOURNABLE POUR FINANCER DURABLEMENT LES BESOINS SOCIAUX ET DE SANTE

    Dans un contexte de faible croissance économique, dont on peut craindre les effets négatifs sur les recettes de la sécurité sociale, la réorganisation proposée des systèmes de santé et de sécurité sociale vise à contenir les dépenses de l’assurance maladie en vue de rétablir un équilibre budgétaire, 5 milliards d’économies à réaliser en 2009.


    La sécurité sociale ne souffre pas de trop de dépenses mais d’un manque de recettes. Depuis des années, la CGT propose une réforme de financement de la sécurité sociale qui met à contribution tous les revenus financiers, pénalise les entreprises qui licencient pour augmenter leurs bénéfices, favorise les entreprises qui investissent dans l’emploi et l’outil de travail. Plus que jamais, l’ouverture de ce chantier est nécessaire.


    Le rapport de la Cour des Comptes sur l’application des lois de financement de la sécurité sociale caractérise les principales évolutions depuis 2001 : tout d’abord la progression insuffisante des recettes + 60 Milliard d’euros entre 2000 et 2007 pour compenser la croissance des dépenses (+ 85 Milliards d’euros), la part croissante des impôts et taxes dans les ressources du régime général et le recul des cotisations sociales.


    Ce recul de la part des cotisations salariales et patronales s’explique aussi par la multiplication des dispositifs d’exonération, en 2007, le montant total des exonérations a atteint 28 Milliards d’euros et devrait s’élever à 32 Milliards d’euros en 2008 avec de nouvelles exonérations sur les heures supplémentaires (loi TEPA) soit 10% des recettes du régime général, des dispositifs d’exonération coûteux qui ne profitent pas à l’emploi.


    Le financement des besoins de santé est devant nous, que ce soit la politique de soins, la politique hospitalière mais aussi la prise en charge de la dépendance et le financement par les employeurs des accidents du travail et des maladies professionnelles.


    Rappelons à ce sujet que 90 % des cancers professionnels ne sont pas reconnus comme maladie professionnelle et donc pas financés par les employeurs mais par l’assurance maladie. Si on rajoute les T.M.S., ce sont donc plusieurs millions d’euros de dépenses supportées par l’assurance maladie et non par la branche A.T.M.P.


LE PROJET DE LOI « HOPITAL PATIENTS SANTE ET TERRITOIRES » S’INSCRIT DANS UNE PERSPECTIVE DE RUPTURE ANNONCANT DES CHANGEMENTS RADICAUX DE CONCEPTION, D’ORGANISATION ET DE PILOTAGE DES SYSTEMES DE SANTE ET DE SECURITE SOCIALE, DU DROIT ET DE SON FINANCEMENT


    Il met en musique les propositions les plus libérales des différents rapports préparatoires à la loi. Il affiche des objectifs de santé publique louables sans donner les moyens de les atteindre et reste au milieu du gué sur des points sensibles comme l’accès aux soins, la démographie médicale, l’installation des médecins, la permanence des soins, la rémunération à l’acte.


    Les titres traitant de l’hôpital et de la gouvernance sont les plus préoccupants. Ils mettent en place un hôpital calqué sur le modèle des entreprises capitalistiques avec un directeur patron à la tête d’un directoire dont il nomme tous les membres, l’hôpital est réduit à un simple outil de production de soins, le texte organise le transfert massif des activités hospitalières publiques vers le privé et le médico social. Il donne tous les outils pour fermer, concentrer, fusionner aux dépens de la qualité et de la proximité.


    Le texte réduit le périmètre de responsabilité de la sécurité sociale. Il instaure la mise en place d’Agences Régionales de la Santé à qui revient la gestion du risque, compétence actuelle de la sécurité sociale, portant sur la régulation et le contrôle du système de santé. Les caisses régionales de l’assurance maladie (C.R.A.M.), les D.D.A.S.S., les D.R.A.S.S. disparaissent. Des personnels dont les statuts sont de natures différentes sont placés sous l’autorité des A.R.S. Ces agences sont placées sous la responsabilité d’un exécutif fort avec un directeur nommé en conseil des ministres et doté d’un conseil de surveillance, présidé par le Préfet de région.

   

    Un Conseil stratégique, présidé par les ministres concernés, comprenant des représentants de l’État et des organismes nationaux d’assurance maladie est mis en place au niveau national.


    L’État dont on ne conteste pas la responsabilité en matière de santé prend ainsi la main en s’assurant le pouvoir et l’autorité pour gérer le système au détriment de la sécurité sociale et de la démocratie.


    Dans le même temps, la réorganisation des réseaux de la sécurité sociale se poursuit au travers de fusions, de mutualisations dont les motivations sont très éloignées d’une amélioration du service rendu à l’assuré social qui seul pourrait la justifier.

   

    Alors que cette loi affiche des objectifs d’amélioration du système de santé au service de tous, les fermetures de service, maternités, chirurgie en particulier, continuent.


    Au nom du besoin de plus de cohésion et de coordination de notre système de santé, ce projet marque une étape significative vers sa recomposition. Le transfert de missions du secteur sanitaire vers le secteur médico social va induire un transfert de charges considérable vers les familles et les patients, mais aussi, vers les collectivités locales. Par ailleurs, la pression devient plus forte pour faire évoluer la prise en charge de la couverture sociale solidaire vers le transfert de pans entiers par les organismes complémentaires. La logique étant de dédouaner les entreprises et le patronat du financement des besoins sociaux à travers les cotisations sociales.


    La Sécurité Sociale assurerait uniquement le gros risque et le service public hospitalier serait recentré sur son cœur de métiers de « soin », s’éloignant de sa conception humaine de prise en charge globale du patient dans son environnement familial et social.


    La CGT a décidé de placer cet enjeu de santé au cœur des mobilisations à venir, notamment lors de la journée d’action du 7 Octobre 2008 sur le travail décent, pour une vie décente. L’objectif étant d’ancrer dans les entreprises une démarche revendicative conjuguant le travail, la santé au travail, la santé publique.


    Au-delà de cette journée d’action, nous avons décidé d’examiner les conditions à créer pour mobiliser plus durablement les salariés et la population. Nous sommes en contact avec un certain nombre d’organisations, associations, collectifs, afin de travailler à la construction d’une initiative de rencontres et de débats sur ces enjeux de santé, par exemple, le collectif contre les franchises médicales, la coordination des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, le collectif « Sauvons l’hôpital public » etc …


    Nous pensons nécessaire la construction d’un rassemblement large, syndical et associatif de tous ceux qui s’opposent à ce projet de loi, mais aussi portent des propositions alternatives concernant l’organisation de notre système de santé et de sécurité sociale, son pilotage et son financement. Cela passe par des initiatives multiples dans les territoires, débats publics, rencontres, initiatives d’action avec tous les acteurs concernés.


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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 23:06
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19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 19:29

La CGT confirme sa place de première organisation syndicale chez les actifs avec 32,59 % des suffrages et un progrès en nombre de voix. La CGT devient la première organisation syndicale dans le collège retraités avec 28,23 % des voix.

Ce résultat place la CGT très largement en tête de toutes les organisations syndicales malgré une abstention en progression pour le collège des actifs.

La décision d’organiser le vote exclusivement par correspondance n’a pas été sans incidence. Comme pour les Prud’homales, la CGT demande que les élections CNRACL soient organisées dans les établissements et les collectivités, au plus près des plus de trois millions de salariés et retraités.

Ce vote confirme la confiance envers les administrateurs CGT et les revendications qu’ils portent au Conseil d’Administration de la CNRACL.

Mais c’est aussi un message clair en direction du Gouvernement contre les réformes engagées en 1993 et 2003 qui n’ont cessé de faire baisser le niveau des pensions des retraités et rendent de plus en plus inaccessible une retraite à taux plein à 60 ans, le but étant d’orienter les salariés vers des systèmes assurantiels par capitalisation sans fiabilité.

Ces résultats confirment l’adhésion des salariés et retraités aux propositions de la CGT pour un système de retraite par répartition solidaire et pérenne.

La Fédération CGT de la Santé et de l’Action sociale et la Fédération CGT des Services publics remercient tous les salariés et retraités qui viennent d’exprimer leur confiance dans la CGT, ainsi que tous les syndiqués qui ont contribué à ce succès.


 

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12 janvier 2009 1 12 /01 /janvier /2009 22:08
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10 janvier 2009 6 10 /01 /janvier /2009 11:51
    La 1ère Assemblée des syndiqués 2009 a eu lieu le jeudi 8 Janvier de 14h à 16h. Pour commencer l'année 2009, après une année 2008 difficile, nous nous sommes réunis pour un moment convivial et de partage ensemble autour de la galette des rois.

    Nous étions une quinzaine dont 3 des artistes de la troupe théatrale  "A Petits Pas" étaient présents pour nous présenter leur projet et apprendre à nous connaître dans le cadre artistique de mettre en scène la vie et les émotions  de notre hôpital sous toutes ses formes. Ce projet est la continuité d'un projet d'animation dans l'établissement vue et reconnue de la "Culture à l'hôpital".

    Nous avons aussi partagé un temps d'information tel que :

         - L'appel à la Grève du 29 Janvier 2009*
         - L'information sur la GIPA (Garantie Individuelle du Pouvoir d'Achat)*
         - Débat sur le droit à la  prime de service aux agents contractuels*
         - Les avancées sur l'organisation de notre syndicat au sein de l'établissement.
         - Nos projets d'actions pour l'année 2009.*

(*) informations prochainement diffusées dans l'établissement et sur ce blog.

    Tous les membres du bureau syndical CGT du CH Port-Louis/Riantec vous souhaitent une excellente Année 2009.

   Nous remercions tout particulièrement Dominique Michaud récemment retraitée pour avoir contribué à un monde meilleur pour tout le travail qu'elle a réalisé tant sur le plan de sa carrière professionnelle et syndicale. Et restera une personne importante au sein de notre syndicat car les retraités restent des éléments actifs dans la vie syndicale.
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8 janvier 2009 4 08 /01 /janvier /2009 19:58
GREVE GENERALE
LE 29 JANVIER 2009

Propositions et revendications des organisations syndicales CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA
lundi 5 janvier 2009


La crise économique amplifiée par la crise financière internationale touche durement une grande partie des salariés dans leurs emplois et leurs revenus. Alors qu’ils n’en sont en rien responsables, les salariés, demandeurs d’emploi et retraités, sont les premières victimes de cette crise. Elle menace l’avenir des jeunes, met à mal la cohésion sociale et les solidarités ; elle accroît les inégalités et les risques de précarité.

Les seules lois du marché ne peuvent régler tous les problèmes.

Face à cette situation et considérant qu’il est de leur responsabilité d’agir en commun, en particulier lors de la journée du 29 janvier, pour obtenir des mesures favorables aux salariés, les organisations syndicales CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA ont décidé d’interpeller les entreprises, le patronat et l’Etat.

Surmonter la crise implique des mesures urgentes en faveur de l’emploi, des rémunérations et des politiques publiques intégrées dans une politique de relance économique.


1 – Donner la priorité au maintien des emplois dans un contexte de crise économique


De nombreuses entreprises mettent la pression sur les sous-traitants et fournisseurs faisant supporter à leurs salariés blocages de rémunérations et pertes d’emplois. Par ailleurs, des salariés sont contraints à des durées du travail élevées, tandis que les salariés temporaires, en intérim ou en CDD, sont les premiers à faire les frais des baisses d’activité. Des entreprises utilisent la crise pour opérer des restructurations tout en maintenant la rémunération de leurs actionnaires.

C’est intolérable et inadmissible.

Les entreprises confrontées aux baisses d’activité utilisent des mesures de sauvegarde d’emplois comme le chômage partiel, les jours de RTT ou de congés… Toutes ces mesures doivent être négociées dans l’objectif de préserver l’emploi et les salaires. Les aides publiques doivent aussi y être conditionnées. Les entreprises doivent améliorer l’indemnisation du chômage partiel et tous les salariés doivent pouvoir en bénéficier. Ces périodes de baisse d’activité doivent être utilisées pour développer la formation professionnelle et renforcer les compétences des salariés.

Dans toutes les entreprises, quelle que soit leur situation, c’est notamment en investissant dans la formation et le travail qualifiant et en réduisant la précarité que la performance sera assurée.

Dans la fonction et les entreprises publiques, il est indispensable de répondre aux besoins de notre société et de la population et de leur attribuer les moyens nécessaires. Dès 2009, le gouvernement doit renoncer aux 30.000 suppressions de postes. Il faut abandonner une politique aveugle de suppression d’emplois et penser autrement l’évolution des services publics dont la qualité et l’emploi constituent une question centrale.

La situation des salariés précaires du public appelle des mesures de justice sociale.


2 – Politiques salariales : améliorer le pouvoir d’achat, réduire les inégalités


Les exigences des actionnaires ont conduit, dans beaucoup d’entreprises, à l’accroissement des inégalités. Elles se sont aussi traduites par une redistribution des richesses privilégiant le versement de dividendes au détriment des salaires et de l’investissement.

Dans les branches, les entreprises, les fonctions publiques, les négociations salariales doivent assurer au moins un maintien du pouvoir d’achat et une réduction des inégalités.

Les allégements de cotisations sociales doivent être conditionnés à la conclusion d’accords salariaux


3- Orienter la relance économique vers l’emploi et le pouvoir d’achat.


Il est de la responsabilité de l’Etat et de l’Union Européenne de décider de politiques d’interventions publiques coordonnée favorisant une relance économique. Celles-ci doivent viser à la fois :

- Une relance par la consommation en améliorant le pouvoir d’achat, en priorité des revenus les plus modestes parmi lesquels de nombreux salariés, demandeurs d’emploi, retraités et bénéficiaires de minima sociaux.

- Une politique de développement de logement social à la hauteur de l’urgence, un encadrement des loyers et un accès au crédit dans des conditions excluant les taux usuraires.

- Une protection sociale (santé, retraite…) dans un cadre collectif et solidaire

- Des investissements ciblés, en particulier en matière d’infrastructures, d’équipements publics et de services publics, en favorisant la recherche, le développement, l’éducation et la formation.

Les investissements publics et privés doivent notamment être orientés en faveur d’une économie du développement durable mettant en œuvre les principes adoptés au Grenelle de l’Environnement.

- Toute aide accordée à une entreprise doit être ciblée et faire l’objet de contreparties. Elle doit être conditionnée à des exigences sociales, en particulier en matière d’emploi. Elle doit faire l’objet d’une information et d’un avis préalable des élus représentant les salariés. Dans le cas spécifique du secteur bancaire, l’utilisation des aides publiques doit donner lieu à un contrôle direct par l’Etat.


4 – Préserver et améliorer les garanties collectives


Les conditions de vie et de travail pour les salariés des secteurs privé et public, passent par l’amélioration du cadre collectif. C’est pourquoi il faut :

- abroger les dispositifs légaux qui ont conduit à remettre en cause la réduction du temps de travail
- retirer la proposition de loi sur le travail du dimanche.
- respecter le dialogue social sur tous les projets et propositions de loi qui touchent à la réglementation du travail.
- face à la révision générale des politiques publiques (RGPP), mettre en oeuvre des réformes porteuses de progrès social


5 – Réglementer la sphère financière internationale


Cette réglementation doit mettre un terme à la spéculation, aux paradis fiscaux, à l’opacité du système financier international et encadrer les mouvements de capitaux. L’Union européenne doit être au premier plan pour l’exiger.

Il faut aussi imposer le respect des droits fondamentaux et sociaux et des normes internationales de l’OIT dans tous les échanges internationaux. L’aide publique au développement doit être maintenue et améliorer. C’est ce que demande le mouvement syndical international

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5 janvier 2009 1 05 /01 /janvier /2009 13:20

CH PORT-LOUIS/RIANTEC

 

Edité le 26/11/2008

Par Ludovic Bénabès

Approuvé le 27/11/2008


BUREAU


Le Syndicat est administré par un bureau composé de cinq membres au moins et huit membres au plus.

 

ELECTION DU BUREAU

Les syndiqués doivent élire les membres de droit, un secrétaire, un trésorier, un secrétaire adjoint et un trésorier adjoint, successivement, par l'assemblée générale ordinaire au scrutin majoritaire.

La durée du mandat des membres du bureau est de quatre ans. Les membres sortants sont rééligibles.

En cas d'indisponibilité prolongée ou de démission d'un membre, le bureau du syndicat nomme un nouveau membre en attendant le vote de l'assemblée générale ordinaire suivante. Cette élection est valable pour la durée du mandat à courir.

 

REUNION DE BUREAU


Le bureau se réunit sur convocation du secrétaire au moins trois fois par an et chaque fois que l'intérêt du Syndicat l'exige.

Il ne peut délibérer valablement que si la moitié de ses membres est présente ou représentée.

 


ROLE DU BUREAU

Le bureau a pour mission de veiller aux intérêts matériels et moraux du syndicat. Il exécute les mesures votées lors des réunions de bureau. Il représente le syndicat auprès des pouvoirs publics et des autres syndicats. Il décide des actions en justice à entreprendre, pour lesquelles le secrétaire représente le Syndicat.

Il désigne des représentants des différentes instances.

Les réunions de bureau ont pour rôles de maintenir l’unité structurelle démocratique pour l’organisation syndicale. Elle permet :

  • De faire le point sur la politique syndicale menée dans l’établissement.

  • De maintenir la coordination et le suivi des actions en cours et futurs.

  • D’avoir un pouvoir décisionnel collectif et démocratique dans la section syndicale.

  • De proposer des résolutions syndicales pour une meilleure organisation du syndicat.

  • De définir la mission et les objectifs.

  • D’établir une structure d’équipe.

  • De clarifier les rôles de chacun.

  • De partager des temps de réflexion, de parole et d’information.

  • D’apporter une cohérence et une crédibilité auprès du personnel et de la direction.

Le projet c’est de centrer une équipe sur des objectifs clairs, définir des rôles, planifier l’action, organiser la communication, construire une équipe autonome et engagée …


Le bureau peut fixer la date et l'ordre du jour des réunions de bureau ordinaires ainsi qu'extraordinaires du Syndicat.

maj le 22/04/2009

Les Membres du bureau Syndical de la CGT CH Port-Louis/Riantec sont:


 

 

Secrétaire Générale : Ludovic Bénabès 


Secrétaire Général Adjoint : Isabelle Candalh 


Trésorière Générale : Nathalie Cimolaï


Trésorière Générale Adjoint : Jean Marc Simon


Responsable de communication et de la diffusion Riantec : Patricia Le Formal


Responsable de communication et de la diffusion Port-Louis : Pascale Burguin


Responsable de la Formation Riantec : Angélina Papail


Responsable de la Formation Port-Louis : Françoise Jaffré

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1 janvier 2009 4 01 /01 /janvier /2009 18:41

Bonjour à tous,


Suite à la décision de la réunion de bureau du 27 novembre, une assemblée des syndiqués suivi d’un temps de partage autour de la galette des Rois aura lieu le Jeudi 8 Janvier 2009 à partir de14h au Local syndical site de Port-Louis.


Cette assemblée est ouverte à tout les syndiqués CGT et aura pour but de :


- Présenter et d’informer sur nos actions passées et à venir au sein de l’établissement.

- D’échanger et partager des idées.

- Permettre à tous les syndiqués d’orienter la politique syndicale au sein de l’établissement.

- D’élargir nos champs démocratiques.



Au cours de l’année 2008 nous avons compris l’importance d’une structure, d’une organisation solide et de travailler ensemble afin que notre syndicat soit crédible. Nous voulons avancer et nous vous le devons vu le contexte politique ultra libéralisme mené par le gouvernement visant à un recul social démesuré dont les effets sont perceptibles à notre niveau (réforme de l’hôpital, franchises médicales, la sécurité sociale…) et qui nous laisse entrevoir de grandes confrontations à venir.


Nous voulons agir en équipe avec cohésion pour porter votre voix au sein de notre établissement ainsi qu’à l’extérieur de celui-ci. Il a été approuvé ensemble lors de la précédente réunion de bureau, qu’un représentant de notre équipe puisse bénéficier d’heures mutualisées au niveau départemental pour être plus efficace à ce niveau. Nous avons su débattre collectivement sur un bilan d’année afin d’en retenir les leçons pour améliorer notre organisation et notre cohésion, nous avons apporté des nouveaux projets :


- Le cahier d’activité et de suivi d’heures syndicales,

- Le projet de création d’un journal d’information,

- Le projet de restructurer le CHSCT,

- L’établissement de réunions de bureau syndical tous les mois,

- L’assemblée des Syndiqués,

- Le projet d’assemblée générale dans l’établissement…

             - Création d’un site internet http://cgtchportlouisriantec.over-blog.org/


L’année 2009 promet d’être une année de lutte pour défendre nos intérêts à tous tels que l’amélioration des conditions de travail, contribuer à un mieux être professionnel individuel et collectif.


Nous devons apporter la preuve et l’importance de se syndiquer et d’être syndiqués, nous y croyons sinon on n’aurait pas lieu de lutter, c’est pourquoi ensemble nous devons relancer une sensibilisation.


Votre présence est très importante et contribuera à enrichir les débats.


NOUS VOUS RAPPELLONS DE FAIRE VALOIR VOTRE DROIT DE PRENDRE 1 HEURE D’INFORMATION SYNDICALE PAR MOIS SUR VOTRE TEMPS DE TRAVAIL SI ELLE EST JUSTIFIE ET SELON LES NECESSITE DE SERVICES. (ART 5 DU DECRET N°82-447 DU 28 /05/82).




Cordialement


                                                                                        Les membres du bureau du

Syndicat CGT





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28 décembre 2008 7 28 /12 /décembre /2008 14:44
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28 décembre 2008 7 28 /12 /décembre /2008 13:30
le 28 décembre 2008
Bonjour à tous,

Nous sommes heureux de vous présenter notre site :

http://cgtchportlouisriantec.over-blog.org 

crée le 28 décembre 2008 par Ludovic Bénabès.

Son but :

   - Informer le personnel sur la vie syndicale d'une manière générale et relayer les informations syndicales dans l'établissement.

   - Donner une possibilité d'un retour bilatéral entre le syndicat et le personnel. Maintenir le lien.

   - Nous forcer à approfondir nos connaissances afin de mieux vous les transmettre.

   - Montrer la valeur de notre travail et notre crédibilité ainsi que la portée de nos actions syndicales.

   - Etre mieux compris du personnel.
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