Fonction publique. Plus de 1.000 manifestants dans la rue

La journée d'action pour la revalorisation salariale dans la fonction publique a rassemblé, hier matin, 1.500 manifestants selon l'intersyndicale CFDT, CFTC, CGT, FSU, UNSA ; 1.000 selon la police.

La sirène tonitruante des sapeurs-pompiers, tractée hier en tête de cortège, suffira-t-elle à donner un plus large écho à la colère des agents de la fonction publique ? Partagés entre ras-le-bol et résignation, près de 1.500 fonctionnaires (selon les organisations syndicales) ont défilé pour protester contre un gel des salaires qui n'en finit pas. Après quatre années de blocage du point d'indice, le gouvernement en annonce trois autres au nom de « l'effort commun ».

« 20 % des agents payés au SMIC »

Agents territoriaux ou hospitaliers ont donc manifesté leur opposition à un hiver salarial sans fin. « La fonction publique n'est pas un ensemble homogène constitué uniquement de préfets ou de trésoriers payeurs généraux ! 20 % des agents sont payés au niveau du SMIC, un million d'entre eux n'est pas titulaires », rappellent les syndicats pour tordre le cou à l'image du fonctionnaire bien abrité dans une période agitée. « Les gens ne se mobilisent pas uniquement pour leur pouvoir d'achat. Ils ont là aussi pour la reconnaissance de leurs missions », soulignent les syndicats qui s'inquiètent également des conséquences de la réforme territoriale souhaitée par le Président de la République. Mais au-delà des revendications exprimées dans la rue, les organisations syndicales dénoncent « la surdité » d'un gouvernement qui semble se couper de sa base. « On ne voulait pas de l'austérité de la droite, on ne veut pas de celle de la gauche », scandaient certains manifestants, comme un avertissement avant la prochaine échéance électorale, les Européennes, le 25 mai.

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1er-Mai. 800 manifestants dans les rues d'Hennebont

A l’occasion du 1er-Mai syndical, à l’appel de la CGT 56, la FSU 56 et Solidaires 56, une manifestation était organisée ce jeudi matin, à Hennebont (56). 800 personnes se sont rassemblées à 10 h 30, place de la Mairie, avant de défiler dans les rues. Le parcours des manifestants a été légèrement modifié du fait du marché hebdomadaire. Arrivés devant la permanence du député socialiste Philippe Noguès, ils ont déposé une gerbe de fleurs sur le quai du Pont-Neuf. Un cercueil que le cortège transportait symbolisait "l'enterrement des illusions des salariés face à un gouvernement d'une autre droite".

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