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1 mars 2009 7 01 /03 /mars /2009 21:14
    Les organisations syndicales CFDT – CFTC – CGC - CGT – UNSA et Mutualité Française font des propositions dans le cadre du débat sur le projet de Loi HPST
    Lors de l’examen du projet de Loi Hôpital, Patients, Santé, Territoires (HPST) par le Conseil de la CNAMTS, nous avons émis un avis défavorable sur le texte qui nous était soumis. Nous renouvelons notre désaccord avec le projet de Loi actuel. Nous entendons intervenir dans la discussion de ce projet en développant des propositions qui nous sont communes.

L’accès à la santé

L’accès à la santé est un droit pour chaque individu dans notre société au même titre que le droit à l’éducation, au logement, à l’énergie… bref à tout ce qui est nécessaire pour vivre et se développer. Mais c’est aussi un devoir pour tous que de l’assurer à tous. Et puisque c’est à la Nation, tout entière, d’assurer cet accès à la santé, c’est à son émanation démocratique, l’Etat, qu’il revient de garantir à chaque individu, quels que soient ses moyens financiers, son lieu de résidence et son origine, l’accès à des soins de qualité dans le cadre de la solidarité nationale qui est le socle fondamental de la Sécurité Sociale. L’Etat élabore, dans le cadre d’un véritable débat démocratique, en coordination avec la Sécurité Sociale, en particulier l’Assurance Maladie, une politique nationale de santé.
La santé au travail, tout en étant un élément structurant de la santé publique, doit conserver sa spécificité d’organisation et de gestion.

Les établissements de santé

Il s’agit de développer un véritable Service Public de Santé ancré sur la réponse aux besoins de la population. Il doit bénéficier de moyens budgétaires adaptés et d’emplois qualifiés en nombre suffisant pour assurer le bon fonctionnement des structures de santé.
L’accessibilité au système hospitalier doit donc respecter le principe d’égalité d’accès aux soins. En ce sens, la délégation des missions de service public au secteur privé lucratif ne doit pas s’étendre. Là où elle existe, elle doit être encadrée afin que les patients puissent bénéficier des tarifs opposables pour la totalité des soins.
Cette question revêt une importance particulière dans les zones géographiques où le secteur privé lucratif se retrouve en situation de monopole de l’offre de soins, notamment en ce qui concerne les activités chirurgicales. Dans tous les cas, le socle des obligations doit être strictement défini et contrôlé afin de garantir une offre de soins aux tarifs opposables, avec des délais de prise en charge compatibles avec les règles de bonne pratique. Un dispositif de sanctions dissuasives en cas de non respect du contrat doit accompagner ce mécanisme de délégation de service public.
Les établissements de santé sans but lucratif, actuellement Participant au Service Public Hospitalier, qui respectent toutes les garanties pour les patients attachées aux missions de service public, de la même manière qu’un établissement public de santé, doivent conserver un statut spécifique.

L’accès de tous à des soins de qualité

Le projet de loi HPST, dans son titre II définit le contenu des soins de premier recours et les missions du médecin généraliste de premier recours. Pour la première fois ceux-ci sont inscrits dans le Code de la santé publique, ce qui donne une nouvelle dimension à l’enjeu que constitue l’organisation des soins ambulatoires.
Cependant le projet de loi ne favorise pas suffisamment, en l’état, une véritable réorganisation des soins de premier recours. Il ne répond ni à l’urgence, ni à l’ampleur de cette réorganisation rendue nécessaire non seulement par l’évolution de la démographie médicale, mais aussi et surtout pour des raisons sanitaires. Il s’agit notamment de la place que les maladies chroniques occupent désormais dans le recours aux soins et des exigences particulières de leur suivi, ainsi que de l’intégration réelle de la prévention aux soins. Fondamentalement, il s’agit de ne plus seulement répondre aux besoins de soins ponctuels d’un patient qui se rend dans un cabinet médical, mais de prendre en charge la santé d’une population dans le temps et sur un territoire, de contribuer ainsi à réduire les inégalités d’accès à la prévention et à des soins de qualité.

L’organisation territoriale des soins de premier recours

La liberté d’installation ne peut pas s’exercer au détriment du patient. En ce sens, l’installation des professionnels doit être encadrée.
Les mesures incitatives visant à favoriser une meilleure répartition des médecins et autres professionnels de santé sur le territoire sont utiles mais ne peuvent suffire.
Des dispositions sont nécessaires pour corriger réellement les déséquilibres en veillant à ce qu’elles s’appliquent non seulement aux professionnels qui s’installent, mais également à ceux qui sont déjà installés.
Des mesures désincitatives, pénalisantes financièrement ou conditionnant le conventionnement dans les zones surdotées doivent être mises en place.
Pour remédier aux problèmes existants, ce sont les formes d’exercice qu’il faut également faire évoluer.
L’objectif est de sortir d’un exercice isolé en favorisant systématiquement le regroupement des médecins entre eux et avec des professionnels para-médicaux, voire sociaux.
Ces équipes peuvent prendre des formes diversifiées, parmi lesquelles les maisons de santé et les centres de santé.
Les regroupements répondent à l’intérêt des usagers mais également à celui des professionnels de santé et notamment des médecins qui aspirent, de plus en plus nombreux, à travailler autrement. Ils permettent en effet de moderniser les cabinets, de mieux partager les tâches, d’assumer pleinement les missions correspondant aux soins de premier recours.
Ces regroupements doivent donc être encouragés sur tout le territoire, pas seulement là où les problèmes de démographie médicale sont les plus aigus et où les populations connaissent le plus de difficultés sociales.

Le modèle économique des soins de premier recours

Les Centres de santé qui pratiquent le tiers payant et respectent les tarifs opposables méritent de voir leur rôle pleinement reconnu dans la loi. Les professionnels qui y exercent sont salariés mais les centres de santé ne représentent qu’une part très modeste de l’offre de soins. L’exercice libéral est le système prédominant. Il reste essentiellement fondé sur la rémunération à l’acte. Bien qu’elle ne soit plus exclusive, celle-ci détermine le modèle économique actuel des soins de premiers recours.
Un nouveau mode de rémunération des médecins libéraux, ou plutôt des cabinets, est indispensable car il conditionne l’exercice de certaines missions telles que la permanence des soins, le développement de la prévention, de l’éducation thérapeutique, le suivi dans le temps des maladies chroniques…
Ce nouveau mode de rémunération doit reposer notamment sur des forfaits et sur l’atteinte des objectifs de santé publique.
Cette dernière forme de rémunération doit inciter à la qualité de la pratique, et non à des économies immédiates, à une restriction des soins. Les économies doivent résulter notamment d’une meilleure prise en charge des pathologies chroniques ou de l’accès le plus large possible à la prévention.
La diversification réelle des modes de rémunération doit fonder un nouveau modèle économique des soins de premier recours favorisant l’opposabilité des tarifs.

POUR QUELLES EVOLUTIONS DE LA GOUVERNANCE ?

L’organisation de l’offre des soins est loin d’être optimale du fait surtout d’une approche et d’un pilotage cloisonnés entre l’hôpital, la ville et le médico-social. Cloisonnement auquel s’ajoute également l’existence d’une dualité de l’offre hospitalière, publique et privée sans les mêmes contraintes. La sécurité sociale a beaucoup changé dans son organisation et sa prise en charge. Avec les complémentaires, elle ne couvre plus à proprement parler un risque mais prend en charge des prestations de plus en plus complexes et finance un système d’activité économique.
Le défi de la gouvernance
Pour garantir l’accès aux soins de qualité pour tous sur tout le territoire avec une organisation efficiente par une prise en charge solidaire, trois fonctions sont déterminantes :

- Nous avons besoin d’orientations claires issues à la fois de la représentation nationale et des territoires. Cette fonction doit être de la responsabilité de l’Etat, de la puissance publique.

- Ces orientations doivent trouver les moyens de se mettre en œuvre de façon cohérente, tant au niveau national que sur les territoires, pour répondre aux principes qui fondent notre système.

- Les organisations syndicales et la mutualité, doivent obligatoirement avoir leur place dans le dispositif pour non seulement contribuer à l’élaboration des orientations stratégiques mais aussi assurer des fonctions de contrôle, de suivi et d’évaluation des politiques, dans le respect d’une démocratie sanitaire et sociale.
Enfin, il faut renforcer le rôle et les missions des conférences régionales de santé dans le cadre notamment de la définition des besoins des populations au niveau des territoires.
La mise en place d’une structure régionale doit relever d’une cohérence des politiques de santé et d’une organisation de l’activité hospitalière, ambulatoire et médico-sociale par une mise en synergie des acteurs, à un niveau qui garantit la gestion du risque par l’Assurance Maladie, dans le cadre de la politique de santé publique.

Télécharger le projet de loi Bachelot HPST
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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 10:15

SIGNEZ LA PÉTITION CLIC ICI

 


COMMUNIQUÉ COMMUN DES ORGANISATIONS SYNDICALES DE PERSONNELS : CGT Santé Action Sociale ; FO Services Publics et de Santé ; SUD Santé Sociaux ; CFTC Santé et Sociaux ; CFE/CGC Santé Action Sociale DES ORGANISATIONS SYNDICALES DE MEDECINS : AMUF ; CPH ; INPH ; SNPHAR

Les organisations suivantes CGT – FO – SUD – CFTC – CFECGC – AMUF – CPH – INPH et SNPHAR appellent l’ensemble des salariés de la Santé Publique, des secteurs (sanitaire, social et médico-social) à une journée d’action le jeudi 5 mars 2009.




RASSEMBLEMENTS A 10H30, LE 5 MARS 2009

VANNES À LA PRÉFECTURE

LORIENT À LA SOUS-PRÉFECTURE

   

    Dès maintenant, par cette mobilisation, préparons la journée interprofessionnelle du 19 Mars 2009.


    Cette journée nationale permettra de mettre en lumière les difficultés rencontrées tous les jours dans l’ensemble des établissements de santé. La mobilisation nationale historique du 29 janvier 2009, avec une participation massive à la grève et aux manifestations des salariés des établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux, a permis d’affirmer dans nos établissements les constats suivants :


Une aggravation des conditions de travail ;
Une baisse du pouvoir d’achat ;
Une accélération des suppressions de postes ;
Une remise en cause des statuts, notamment des praticiens hospitaliers, du corps de direction et des statuts en général ;
Des plans de retour à l’équilibre dont la seule variable d’ajustement se fait sur la réduction des dépenses de personnel ;
Une inquiétude accentuée provoquée par le projet de loi «Hôpital, patients, santé et territoires».


    Depuis de nombreuses années, les établissements hospitaliers sont victimes de la politique d’austérité et d’un véritable étranglement financier. Le déficit atteint un niveau record (1 milliard d’euros), ce qui entraîne de nombreuses suppressions de lits et des dizaines de milliers de suppressions d’emplois. Le financement à l’activité (T2A) ne permet plus d’assumer leur mission de service public. Cela préside à la dégradation continuelle des conditions de travail et des exercices professionnels des personnels hospitaliers.


    Aujourd’hui, les patients et les personnels sont les premières victimes d’une gestion purement et exclusivement comptable de la santé. Tous les «évènements» intervenus récemment mettent en lumière le profond malaise auquel le secteur de la santé est confronté.


    Il y a urgence à agir pour protéger et consolider le service public hospitalier.

La Loi de financement de la sécurité sociale 2009, le projet de Loi « Hôpital, patients, santé et territoires » n’apportent pas de réponse. En affirmant la sous dotation des établissements, en fragilisant davantage le service public de santé et de l’État au profit d’une logique privée, en fragilisant l’assurance maladie au travers des agences régionales de santé, ces dispositions relèvent d’une politique que nous condamnons.

Nous demandons au Gouvernement des mesures exceptionnelles permettant :


L’augmentation des budgets et la révision des modalités de financement des établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux publics et PSPH.
La réouverture des lits et places d’hospitalisation supprimés pour des contraintes budgétaires.
L’arrêt des suppressions de postes et la création des emplois nécessaires à l’accomplissement d’un véritable service public.
La prise en compte des besoins de formation de personnels qualifiés et diplômés.
Une politique salariale reconnaissant les qualifications.


    Depuis 1991, les réformes concernant l’hôpital, sans évaluation pertinente, se suivent à un rythme soutenu. Affirmer aujourd’hui aux hospitaliers qu’ils ne doivent pas avoir peur de la réforme relève de la provocation, à l’instar de la proposition du projet de loi « HPST ».


    Ce projet de loi est inacceptable.


    Ces constats sont aujourd’hui largement partagés par de nombreux acteurs de la santé publique qui jugent la situation des établissements très préoccupante ainsi que toutes les stigmatisations injustes dont ils sont l’objet.


    Le constat est simple, l’hôpital manque de moyens, prétendre que les problèmes sont dus majoritairement à une mauvaise organisation relève d’une contre-vérité patente. Dans cette période de crise économique, il est indispensable de réaffirmer que le service public est garant de cohésion sociale. Il doit garantir l’égal accès aux soins à la population.


    Le 5 mars 2009, une mobilisation d’envergure dans les établissements permettra de porter toutes ces revendications et de préparer la mobilisation interprofessionnelle unitaire du 19 mars 2009.


    Dans chaque département, réunissez-vous en intersyndicale afin de préparer :


des assemblées générales ;
des conférences de presse ;
des regroupements et manifestations devant les Préfectures, les ARH, les DRASS, les DDASS.


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22 février 2009 7 22 /02 /février /2009 19:26


    En solidarité à nos camarades de Guadeloupe et les départements d'Outre-Mer pour la lutte pour le droit de vivre décement et en hommage à Jacques Bino tué pour défendre ce droit pour tous.

Un rassemblement aura lieu

Le MARDI 24 FEVRIER 2009 à

17 H 30

·         Vannes   Préfecture

·         Lorient   Sous préfecture

·         Pontivy  Sous préfecture



    Depuis plus de quatre semaines les travailleurs en Guadeloupe, et plus largement dans les départements d'Outre-Mer, sont dans l'action 'contre la vie chère'. Les revendications posées, l'ampleur et la détermination du mouvement en Guadeloupe notamment, caractérisent la volonté des travailleurs des départements d'Outre-Mer d'obtenir satisfaction pour vivre dignement.

Nous pouvons qualifier de "crime odieux et intolérable" le décès d'un syndicaliste tué par balle dans la nuit de mardi à mercredi, les syndicats, demandent que "toute la lumière (soit) faite sur cette affaire". Ils jugent que "l'intransigeance du patronat et l'attitude de l'Etat ces derniers jours ont conduit au pourrissement de la situation. Ils en portent l'entière responsabilité".

    Alors que des négociations doivent reprendre en Guadeloupe après la rencontre entre les élus ultra-marins et Nicolas Sarkozy jeudi à l'Elysée, les syndicats estiment que "des réponses doivent être apportées à l'ensemble des revendications exprimées par les organisations syndicales de Guadeloupe pour mettre fin à la crise".

"Cette exigence rejoint celle de l'ouverture de négociations partout dans l'ensemble des DOM comme sur l'ensemble du territoire national", précisent les organisations syndicales. "Seules de véritables avancées sociales dans les DOM permettront à leurs habitants de vivre et de travailler dignement".



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22 février 2009 7 22 /02 /février /2009 19:01

Dans cet article, le syndicat CGT CH Port-Louis/Riantec vous propose de retrouver une liste des différents textes législatifs qui régissent les statuts dans les différents grades et corps des agents de la fonction publique hospitalière.






Statuts des personnels administratifs :

Décret n°90-839 du 21 septembre 1990 version consolidée au 7 août 2007

Statut du corps des attachés d’administration :

Décret n°2001-1207 du 19 décembre 2001 version consolidée au 7 août 2007 et Décret no 2007-1187 du 3 août 2007

Statuts des personnels techniques :

Décret n°91-868 du 5 septembre 1991 version consolidée au 7 août 2007

Statuts des Techniciens supérieurs hospitaliers :

Décret n° 2003-1270 du 23 décembre 2003

Statuts des personnels ouvriers-conducteurs Ambulanciers et des personnels d’entretien et de salubrité :

Décret n°91-45 du 14 janvier 1991 version consolidée au 7 août 2007

Statuts des personnels médico-techniques :

Décret n°89-613 du 1 septembre 1989 version consolidée au 26 février 2006

Statuts des aides-soignants et des agents des services hospitaliers qualifiés :

Décret n°89-241 du 18 avril 1989 version consolidée au 7 août 2007

Validation des acquis de l’expérience pour l’obtention du diplôme professionnel d’aide-soignant :

Arrêté du 25 janvier 2005



Diplôme professionnel d’aide-soignant :

Arrêté du 8 février 2007 modifiant l’arrêté du 22 octobre 2005


Statuts des personnels infirmiers :


Décret n°88-1077 du 30 novembre 1988 version consolidée au 23 avril 2002

Statut particulier des cadres de santé :


Décret n°2001-1375 du 31 décembre 2001 version consolidée au 28 décembre 2003

Statut du corps de directeur des soins :


Décret n°2002-550 du 19 avril 2002 version consolidée au 23 avril 2002

Statut des psychologues :


Décret n°91-129 du 31 janvier 1991 version consolidée au 5 mai 2002

Statut des sages-femmes :


Décret n°89-611 du 1 septembre 1989 version consolidée au 10 janvier 2002

Statuts des personnels de rééducation :


Décret n°89-609 du 1 septembre 1989

Statut des moniteurs-éducateurs :


Décret n°93-657 du 26 mars 1993 version consolidée au 7 août 2007

Statut des grades et emplois des personnels de direction :


Décret n° 2005-921 du 2 août 2005

Organisation des carrières des fonctionnaires de catégorie C :


Décret n° 2005-1228 du 29 septembre 2005 version consolidée au 3 mai 2007

Statut des assistants socio-éducatifs :


Décret n°93-652 du 26 mars 1993 version consolidée au 7 août 2007

Statut particulier des éducateurs techniques spécialisés :


Décret n°93-655 du 26 mars 1993 version consolidée au 7 août 2007


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22 février 2009 7 22 /02 /février /2009 18:59

 


Qu’est ce que la G.i.P.A ??


CH Port-Louis/Riantec



Certains agents ont reçu en décembre 2008 un supplément de salaire, celui ci est appelé G.I.P.A ou Garantie Individuelle du Pouvoir d’Achat


Le principe est le suivant : si le traitement indiciaire brut a évolué moins vite que l’inflation une indemnité d’un montant brut équivalent à la perte du pouvoir d’achat ainsi constatée est versée aux agents

En fait cela concerne principalement les agents qui n’ont pas eu d’avancement d’échelon pendant la période de référence ( définie plus loin)


Les conditions d’application

En 2008 , un examen individuel de situation indiciaire a été mené sur la période du 31/12/2003 au 31/12/2007 ( période de référence) et un paiement a été effectué en 2008 à ceux qui pouvaient y prétendre

En 2011 , un nouvel examen de l’ensemble des situations individuelles sera réalisé sur la période allant du 31/12/2006 au 31/12/2010( période de référence ) et le paiement interviendra en 2011

Toutefois en 2009 et 2010 sera examiné la situation des agents partant à la retraite et celle des agents bloqués au sommet de leur grade


Qui est pris en compte ?

  • tout fonctionnaire rémunéré pendant au moins 3 ans sur la période de référence

  • tout contractuel employé de manière continue sur cette période de référence

La mise en œuvre de la G.I.P.A est du ressort des services gestionnaires qui s’appuient sur les données détenues dans le Système d’Information des Ressources Humaines (SIRH)


Quel en est le montant ?

I l est différent pour chaque agent bénéficiaire puisque ce sont des situations individuelles différentes , il peut aller jusqu’à 700 € voire plus


Commentaire CGT

C’est une mesure en trompe l’œil .Car si au premier abord on pourrait penser que le gouvernement s’inquiète réellement du rattrapage de la perte du pouvoir d’achat , dans les faits ce calcul prend en compte la prise d’échelons qui est une reconnaissance de l’ancienneté .Le seul moyen d’ajuster les salaires à l’évolution de l’inflation réside dans la revalorisation de la valeur du point d’indice …et là le compte n’y est pas avec en 2008 les 0,6% en année pleine

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22 février 2009 7 22 /02 /février /2009 18:56

Les autorisations spéciales d'absence





CH PORT-LOUIS/RIANTEC


Elles sont directement liées à l'événement et elles ne peuvent être reportées en cas de maladie survenant pendant la période d'absence.


Elles s'appliquent, aux agents qu'ils soient titulaires, stagiaires, ou contractuels dans les limites suivantes (Loi N°86-33 du 09/01/1986 art. 45) :


Type d'absence :

1 Jour

3 Jours

5 Jours

De 6 à 15 Jours

Mariage/ remariage/ conclusion d'un pacte civil de solidarité (PACS)


Dans les 15 jours qui précèdent ou suivent le mariage ou pacs sur présentation du certificat





X


Mariage / remariage d'un enfant de l'agent


Sous réserve des nécessité de service, sur présentation d'un certificat


Abattement sur la prime de service

X




Décès / maladie d'un conjoint, père, mère, enfant, ou personne liée par un PACS, ou des beaux-parents


X



Décès d'un frère, soeur, grands-parents, beau-frère, belle-soeur, petit enfant de l'agent


Majoration pour long trajet (2 jours pour destination > 500 km, 1 jour pour destination entre 250 et 500 km)

X




Transfert du corps d'un soldat mort au combat, pour la veuve et les parents du premier degré


X

Continus



Naissance d'un enfant ou adoption pour le père, si la mère n'a pas renoncé en faveur du père à son congé d'adoption


par le père dans les 15 jours qui précédent ou qui suivent la naissance ou l'arrivée de l'enfant, sur présentation du certificat de naissance ou adoption


X



Enfant malade (enfant de moins de 16 ans / pas de limite d'âge en cas de handicap)


12 jours si l'agent assure seul la garde de l'enfant; si le conjoint de l'agent est à la recherche d'un emploi; si le conjoint ne peut bénéficier de telles autorisations ; abattement sur la prime de service




X

Selon le cas


 

Dans tous les cas, leur attribution reste liée à l'intérêt du service.

 

Des congés non rémunérés pour soigner un enfant maladie peuvent être accordés aux parents, sous certaines conditions :

 

- Enfant de moins de 16 ans :  3 jours

- Si 3 enfants à charge de moins de 16 ans : 5 jours

- Enfant de moins 1 an : 5 jours

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22 février 2009 7 22 /02 /février /2009 18:54

Les échelles 3, 4, 5 et 6 de rémunération s’appliquent à l’ensemble des agents de la catégorie C dans la Fonction Publique Hospitalière, Territoriale ou d’Etat. Elles concernent le personnel administratif, technique, soignant et généraux.

Depuis la parution du décret 2008-1268 du 3 décembre 2008 et de l’arrêté du 3 décembre 2008 les différentes échelles de rémunération pour les fonctionnaires hospitaliers de catégorie C ont été modifiées.


Aspect législatif


- Décret n°2008-1268 du 3 décembre 2008 modifiant le décret n°2006-228 du 24 février 2006 instituant différentes échelles de rémunération pour les fonctionnaires hospitaliers de catégorie C.
- Décret n° 2007-228 du 24 février 2006 instituant différentes échelles de rémunération pour les fonctionnaires hospitaliers de catégorie C modifié par le décret n° 2007-838 du 11 mai 2007
- Décret n° 2007-836 du 11 mai 2007 relatif à l’organisation de la carrière de la catégorie C modifiant le décret n°2006-227 du 24 février 2006.
- Arrêté du 3 décembre 2008 fixant l’échelonnement indiciaire des grades et emplois de catégorie C
- Décret 2008-622 du 27 juin 2008 fixant l’indice minimum à 290 dans la fonction publique et la correspondance entre indice brut et majoré

L’échelle 3


Elle concerne : Standardiste, Agent des services hospitaliers qualifié, Ouvrier professionnel spécialisé, Conducteur d’automobile de 1ère cat, Agent d’entretien qualifié, Agent de service mortuaire et de désinfection de 2ème cat, Aide de pharmacie de classe normale (cadre d’extinction), Aide de laboratoire de classe normale (cadre d’extinction), Aide d’électroradiologie de classe normale (cadre d’extinction), Adjoint d’internat (cadre d’extinction), Adjoint administratif de 2ème classe.


L’échelle 4


Elle concerne : Aide soignant de classe normale, Auxiliaire de puériculture de classe normale, Aides médico-psychologiques de classe normale, Ouvrier professionnel qualifié, Conducteur automobile hors cat, Conducteur ambulancier 2ème cat, Agent de service mortuaire et de désinfection 1ère cat, Adjoint administratif hospitalier de 1ère classe, Permanencier auxiliaire de régulation médicale, Dessinateur, Aide de laboratoire de classe supérieur (extinction), Aide de pharmacie de classe supérieure (extinction), Aide de laboratoire de classe supérieure (extinction), Aide d’électroradiologie de classe supérieure (extinction).


L’échelle 5


Elle concerne : Aide- Soignant de classe sup, Contremaître, Agent de maîtrise principal, Maître Ouvrier, Chef de garage, Agent de maîtrise, Conducteur ambulancier 1ère cat, Agent technique d’entretien, Aide préparateur (extinction), Adjoint administratif principal de 2ème classe, Permanencier auxiliaire de régulation médicale principal, Chef de standard, Dessinateur chef de groupe, Aide technique d’électroradiologie.



L’échelle 6


elle concerne : Aide soignante de classe except *, Maître ouvrier principal, Chef de garage principal, Agent technique d’entretien principal, Dessinateur principal, Adjoint administratif principal de 1ère classe, Permanencier auxiliaire de régulation médicale chef, Chef de standard principal, Conducteur ambulancier hors catégorie.



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22 février 2009 7 22 /02 /février /2009 18:52

Dans cet article, le syndicat CGT CH Port-Louis/Riantec vous informe sur les grilles de salaire de la catégorie B en vigueur dans la fonction publique hospitalière.
En fonction de leurs grades et fonctions, les agents de cette catégorie sont rémunérés sur différentes grilles.



La catégorie B

Appartiennent à la catégorie B les grades suivants :
Infirmier, Diététicien, Ergothérapeute, Masseur kinésithérapeute, Orthophoniste, Orthoptiste, Pédicure-podologue, Psychomotricien, Manipulateur d’électroradiologie médicale, Préparateur en pharmacie hospitalière,Technicien de laboratoire, Assistant socio-éducatif, Conseiller en économie sociale et familiale, Animateur, Educateur technique spécialisé, Educateur de jeunes enfants, Moniteur-éducateur, Adjoint des cadres hospitaliers, Secrétaire médical, Technicien supérieur, Agent chef

Le montant du salaire brut en euros est donné à titre indicatif et dépend de la valeur du point d’indice dans la Fonction Publique.
Vous trouverez la valeur du point sur notre site.



Grille B Type
secrétaire médicale, adjoint cadre, agent chef

 


Infirmier, pédicure podologue, kinésithérapeute, psychomotricien,
manipulateur radio, orthophoniste, technicien de labo,...

Assistant socio-éducatif
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22 février 2009 7 22 /02 /février /2009 18:50

Dans cet article, le syndicat CGT CH Port-Louis/Riantec vous informe sur les grilles de salaire de la catégorie A en vigueur dans la fonction publique hospitalière.
En fonction de leurs grades et fonctions, les agents de cette catégorie sont rémunérés sur différentes grilles.

La catégorie A

Appartiennent à la catégorie A les grades suivants :
Directeur des soins, Cadre de santé et cadre supérieur de santé, Cadre socio-éducatif, Infirmier anesthésiste, Infirmier de bloc opératoire et puéricultrice, Sage-femme, Sage-femme cadre de santé, Directeur des écoles de sages-femmes, psychologues, Directeur d’hôpital, Directeur d’établissement sanitaire et social et Directeur d’établissement social et médico-social, Ingénieur hospitalier, Attaché d’administration hospitalière

Le montant du salaire brut en euros est donné à titre indicatif et dépend de la valeur du point d’indice dans la Fonction Publique.
Vous trouverez la valeur du point sur notre site.






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20 février 2009 5 20 /02 /février /2009 12:01
 
19 Mars : Nouvelle mobilisation unitaire après le "sommet social"
 

 
 

Les huit confédérations, CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Unsa et Solidaires, qui avaient appelé à la journée d’action du 29 janvier ont arrêté lundi soir le principe d’une deuxième journée d’action interprofessionnelle le 19 mars.

"Le sens, le contenu et les modalités" de cette action seront définies "en fonction des résultats de la réunion du 18 février", a précisé Maryse Dumas, secrétaire de la CGT. C’est donc le 23 février que les syndicats décideront ensemble de l’organisation de la journée du 19 mars.

Pour les organisations syndicales, la réunion de l’Elysée, annoncée jeudi à la télévision par Nicolas Sarkozy, constitue "un élément important", mais "malgré un changement de ton, le président de la République maintient pour l’essentiel ses orientations en matière économique et sociale".


Elles "attendent de la réunion du 18 février des réponses concrètes", du gouvernement mais aussi du patronat.


Les huit organisations syndicales réclament des mesures permettant de "donner la priorité au maintien des emplois dans un contexte de crise économique", "améliorer le pouvoir d’achat", et "réduire les inégalités dans les politiques salariales", "préserver et améliorer les garanties collectives", ou encore "réglementer la sphère financière internationale".

 

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