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14 septembre 2009 1 14 /09 /septembre /2009 21:43
Les Français jugent sévèrement l'action de Sarkozy face à la crise
lundi 14 SEPTEMBRE 2009, 08:14   France


 

La majorité de Français (58%) estiment que le bilan de Nicolas Sarkozy face à la crise financière est négatif, et le chef de l'Etat perd 4 points (44%) dans sa côte de popularité, selon un sondage Viavoice à paraître lundi dans Libération.


Une très grande majorité de Français
(91%) estime qu'en un an "peu de choses ont changé" et qu'"une telle crise pourra se reproduire", dans un sondage pour Libération. Seulement 6% expriment un avis inverse. 64% des personnes interrogées n'estiment pas qu'un "plan de relance efficace de l'économie ait été mis en oeuvre" et pour près des deux tiers (65%), les paradis fiscaux n'ont pas "été placés sous contrôle".


De plus, 70%
considèrent qu'en France, les rémunérations des banquiers et des traders "n'ont pas été encadrées". Pour 61%, ce sont les grandes entreprises qui ont le plus bénéficié de la politique menée par Nicolas Sarkozy. Pour 56%, les banques sont les principales bénéficiaires. Seuls 7% estiment que cela profite d'abord aux salariés et 8% aux demandeurs d'emploi.

Nicolas Sarkozy subit également une érosion de 4 points de sa côte de popularité (44% d'opinions positives contre 48% en août) et son Premier ministre, François Fillon, une baisse de 2 points (48% contre 50%). (Source Europe1)

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12 septembre 2009 6 12 /09 /septembre /2009 20:04
Dimanche 6 septembre 2009
De Gérard Filoche, paru dans Siné Hebdo


Conçue à l’origine comme un magnifique outil de prévention en matière de santé dans les entreprises, la médecine du travail a été délibérément dégradée, décimée, déconsidérée par les employeurs.

Le Medef juge le moment opportun de lui porter le coup de grâce puisque, après une négociation de février à juillet 2009, il propose à signature des directions syndicales, le 11 septembre, un texte brutal et définitif. Les médecins du travail n’assurent plus officiellement le service de santé au travail, remplacés par une nébuleuse « service de santé au travail » (SST).

La « pénurie » de médecins du travail ne sera pas combattue mais entérinée puisque infirmiers, personnel médical, médecins de ville, et des IPRP (Intervenants en Prévention des Risques Professionnels) au statut mal défini et non protégé, s’y substitueront. Les visites avec de vrais médecins du travail seront espacées tous les 4 ans « sur demande » et si « l’infirmier en santé au travail évalue le besoin de voir le médecin du travail ».

La visite d’embauche aurait un but de sélection et d’éviction. Actuellement, l’aptitude et l’inaptitude se définissent exclusivement en fonction des risques pour la santé du salarié à son poste de travail. L’aptitude deviendrait, comme sous Vichy, « l’absence de contre-indication physique ou psychique à la tenue par le salarié du poste de travail » et l’inaptitude comme « la contre-indication physique ou psychique entraînant une restriction pour le salarié de remplir une ou plusieurs tâches liées à son poste de travail ». Il n’y a même plus les mot « santé » ni « risques » dans la définition de l’aptitude.

Une « visite de prévention de la désinsertion professionnelle » pendant l’arrêt de travail serait systématique après 45 jours d’arrêt sous contrôle, bien sûr, de l’employeur. « L’obligation de recherche de reclassement de l’employeur débute avec cette démarche et se termine avec la visite de reprise ». Cela met fin de facto à la protection du salarié pendant son arrêt de travail. Les médecins ne feront plus que de la sélection et de l’éviction et perdront leur rôle de préventeurs. La possibilité de licenciement pour inaptitude serait réduite à une seule visite et le médecin ne pourrait plus formuler des préconisations pour l’adaptation du poste de travail (restrictions, aménagement, changement de poste…).

Les contrats de travail atypiques échapperont au suivi du médecin du travail : les saisonniers auront « possibilité de moduler les obligations relatives à la visite médicale », les itinérants et éloignés pourraient être « suivis par des médecins dûment habilités et formés » (sic) au plus prés du lieu de leurs fonctions ( ?). Le « tiers-temps » des médecins pour l’étude des conditions de travail est supprimé : il n’y a plus de liens entre la connaissance de l’état de santé de chaque salarié et celle de son poste et milieu de travail. Il n’y a donc plus besoin pour cela de médecin spécialiste connaissant le travail et ses effets sur la santé. Tout cela avec des SST ayant des conseils d’administration où les employeurs disposent des deux tiers des siéges :

quel syndicat osera signer un tel texte ?

Source : http://www.frontsyndical-classe.org
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11 septembre 2009 5 11 /09 /septembre /2009 21:00
CHU de Rennes : la contestation s’est rallumée

Environ 250 personnes ont participé, jeudi après-midi, à la manifestation

devant la direction du CHU. Photo : Tiphaine Bittard


Après deux mois de trêve estivale, le conflit opposant la direction du CHU Pontchaillou à l’intersyndicale CGT, Sud, CFDT, FO et CFTC a repris ce jeudi après-midi.


La diminution du temps de travail toujours au coeur du conflit


Toujours au cœur du conflit, le projet de la direction de diminuer le temps de travail quotidien de 7h40 à 7h30. Ce qui entraînerait une diminution des jours de RTT. Un projet que refuse toujours l’intersyndicale au nom de la sécurité des patients et la dégradation des conditions de travail du personnel.


250 manifestants


Après une assemblée générale dans le hall principal à 14h15, environ 250 manifestants ont gagné le bâtiment de la direction où un imposant feu de palettes et de pneus a été allumé. « Le feu de la contestation est rallumé » explique un manifestant. « Il faut que la direction comprenne que la température ne va pas cesser de monter si elle continue dans cette voie. » Des dizaines d’œufs ont également été lancés sur la façade de la direction. Une intersyndicale qui prévoit de nouvelles actions la semaine prochaine notamment lundi lors du conseil d’administration du CHU.


 

Article publié le jeudi 10 septembre 2009 sur le site ouest-france.fr

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-CHU-de-Rennes-la-contestation-s%E2%80%99est-rallumee_39382-1064424_actu.Htm

 

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11 septembre 2009 5 11 /09 /septembre /2009 20:54

CGT 56. «La balle dans le camp des salariés»



L'Union départementale CGT tenait, hier, à Lorient, son assemblée générale de rentrée. Dans un contexte plutôt morose, plus que jamais, l'heure est à la mobilisation.

 

Il y a deux façons d'appréhender la rentrée sociale. Soit on retient ce qui ne va pas. Soit on ne parle que des trains qui arrivent à l'heure. Didier Baugas, secrétaire de l'Union départementale de la CGT a décidé de jouer sur les deux tableaux. Au registre des sujets qui vous mettent le moral dans les chaussettes, il cite pêle-mêle: Plastimo (nautisme, Lorient), MPAP (sous-traitance automobile, Ploërmel), STX (chantier naval, Lanester)... À chaque fois, il n'est question que de réductions des effectifs, de plans de charge en berne, de restructurations à l'emporte-pièce.

L'exemple de la SBFM


«Mais nous avons aussi la SBFM. Après une lutte exemplaire des salariés, le conflit a connu une issue positive avec la reprise de l'entreprise par Renault. Sans la mobilisation des salariés, il n'est pas sûr que le scénario ait été le même», rappelle DidierBaugas qui tient cependant à rester prudent sur ce dossier qui a profondément marqué l'actualité sociale morbihannaise, au printemps dernier. «Il importe que Renault respecte les engagements qu'il a pris au début de l'été envers les salariés. Là dessus, nous entendons rester vigilants».


Renverser le rapport de force


Didier Baugas ne fait pas mystère de ses ambitions pour l'année qui vient. «Dans le contexte actuel, il faut inverser le rapport de force.


S'il n'y a personne derrière moi pour me soutenir, je ne pourrai pas faire grand-chose. Si ce n'est accepter le café que l'on ne manquera pas de m'offrir à la préfecture les jours où je viendrai défendre l'emploi. Il est clair que la balle est dans le camp des salariés. À eux de se mobiliser et de se syndiquer».

 
7.500 syndiqués


Sur ce point, le leader syndical a quelques raisons de se réjouir. En l'espace d'un an, le nombre d'adhérents à la CGT Morbihan serait passé de 7.000 à 7.500. «C'est dans les entreprises où nous nous sommes le plus et le mieux battus que nous avons enregistré de nouvelles adhésions. À la SBFM, nous avons même désormais une section cadre CGT».

 

Yann Le Scornet

 

Article publié le mercredi 9 septembre 2009 sur le site letelegramme.com

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/morbihan/cgt-56-la-balle-dans-le-camp-des-salaries-09-09-2009-542246.php

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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 20:20

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Jean-Pierre Le ROHELLEC

Secrétaire général du Syndicat CGT

des Résidences Maréva-Maisons de Retraite de Vannes

menacé de poursuites pénales

 

 

Par courrier du 18 juin 2009, Monsieur Joseph-Bertrand Le RAY, Directeur (muté depuis le 1er juillet dernier à l’Hôpital de Saint-Renan (29) et Madame Antoinette Le QUINTREC, Adjointe au Maire et Présidente des CAPL  des Maisons de retraite de Vannes, informent notre collègue de leur décision de procéder « à un signalement à Monsieur le Procureur de la République et à Monsieur le Directeur Départemental des Affaires Sanitaires et Sociales du Morbihan ».

 

 

QUEL CRIME OU DÉLIT

A DONC COMMIS NOTRE COLLÈGUE ?

 

En principe un tel signalement n’est possible que dans les deux hypothèses prévues par le Code pénal et le Code de procédure pénale.

L’article 434-3 du Code pénal fait obligation « pour quiconque ayant eu connaissance de mauvais traitements à une personne qui n'est pas en mesure de se protéger en raison de son âge, d'une maladie, d'une infirmité, d'une déficience physique ou psychique ou d'un état de grossesse », d’en informer les autorités judiciaires ou administratives. Le manquement à cette obligation « est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45.000 euros d'amende. »

L’article 40 du Code de Procédure Pénale prévoit que « Toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l'exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d'un crime ou d'un délit est tenu d'en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs. »

 

Notre collègue n’a évidement aucun mauvais traitement envers une personne vulnérable, ni aucun crime ou délit à se reprocher. Le seul fait avéré dont il est fait état dans le cadre de sa notation annuelle 2008 est d’avoir aider une résidente à marcher pour effectuer ses transferts (du lit au fauteuil, du fauteuil roulant au fauteuil confort …) et que celle-ci s’en est plaint au cadre du service. Cet objectif « faire ses transferts en marchant » est une recommandation du kinésithérapeute qui suit cette résidente et un élément de la « démarche de soins » adoptée par l’équipe et validée par la cadre de santé. Il ne saurait donc être assimilé à un mauvais traitement à personne vulnérable, ni à un crime ou à un délit.


C’EST L’ACTIVITÉ SYNDICALE QUI EST VISÉE

ET  ASSIMILÉE A UN DÉLIT PÉNAL !

 

Parce que notre collègue a eu l’outrecuidance de considérer que l’incident dont une résidente s’était »plaint » en décembre 2008, ne pouvait servir de prétexte à un nouveau blocage de sa notation 2008 et à un nouveau refus d’inscription au tableau d’avancement 2009 il est aujourd’hui menacé de poursuites pénales. Il faut en effet rappeler qu’être militant CGT aux « Maréva »  c’est le bénéfice assuré d’un blocage total du déroulement de carrière. Notre collègue est officiellement entré aux « Maréva » en 1995 comme aide-soignant de classe normale  avec la note 17/25 ; en 2008 notre collègue n’est toujours pas nommé en classe supérieure et  est toujours noté 17/25. La discrimination ne suffisant plus on y ajoute le harcèlement « moral » et la calomnie pure et simple.

 

En réalité ce que l’ancien Directeur et ses supporters n’admettent pas et ne pardonnent pas à Jean-Pierre Le ROHELLEC est d’avoir fait progresser l’esprit de résistance parmi le personnel des Résidences Maréva et fait du Syndicat CGT la grande  organisation représentative du personnel avec plus de 57% des voix (scrutin CNRACL)

 

Ce que l’ancien Directeur et ses supporters ne pardonnent pas à Jean-Pierre Le ROHELLEC et au Syndicat CGT c’est d’organiser la résistance pour obtenir le versement de la prime de service aux agents contractuels, l’interdiction des journées coupées d’une amplitude de 12 heures et plus, la satisfaction des revendications petites ou grandes, d’avoir réussi la mise en place d’un véritable CHSCT qui veille sur la santé et la sécurité de chacun.

 

Ce que l’ancien Directeur et ses supporters ne pardonnent pas à Jean-Pierre Le ROHELLEC et au Syndicat CGT c’est de l’avoir contraint à demander sa mutation à la suite d’un rapport d’inspection de la DDASS 56 en août 2008 bien peu élogieux à l’égard de sa gestion.

 

 

LES RESIDENCES MARÉVA ONT BESOIN D’UN NOUVEAU DIRECTEUR QUI ASSURE :

 

► le respect du statut du personnel et de la réglementation du travail

►le retour à la sérénité dans les services (abrogation des récentes modifications du règlement de fonctionnement, de la charte dite de bientraitance et de la fiche de dénonciation)

►le dialogue avec le Syndicat CGT et les Représentants du personnel (réception régulière du syndicat CGT et libre fonctionnement des instances représentatives)

 

LES RESIDENCES MAREVA ONT BESOIN QUE J.P. LE ROHELLEC SOIT RAPIDEMENT LAVÉ DES ACCUSATIONS CALOMNIEUSES PORTÉES CONTRE LUI !

 

 

SIGNONS

LA PÉTITION EN SOUTIEN A JEAN-PIERRE LE ROHELLEC, MILITANT CGT

& CONTRE LA CRIMINALISATION DU MOUVEMENT SYNDICAL

DANS LES MAISONS DE RETRAITE

 

LORIENT le  8/09/2009

 

Appel lancé par les Syndicats CGT :  CH Bretagne Sud, CH Centre Bretagne, CH  Port-Louis/Riantec, HL & MAS de Guémené/Scorff., IME de Tréleau, MR de Quiberon, MR Maréva de Vannes

 

LA DISCRIMINATION,

LES CALOMNIES,

ÇA SUFFIT !

 

 

 

 

 

Pétition en soutien à Jean-Pierre Le ROHELLEC, militant CGT aux Maisons de retraite de Vannes et contre la criminalisation de l’action syndicale dans les maisons de retraite

 

Depuis toujours les conditions de travail sont particulièrement difficiles dans les maisons de retraite (publiques ou privées). Difficultés a obtenir des repos réguliers, à obtenir ses congés annuels, recours systématiques aux « coupes » pour gérer les sous-effectifs, emploi d’agents de service sur des postes d’aides-soignants….

 

Aux Résidences Maréva-Maisons de retraite de Vannes avec la CGT la résistance s’organise depuis plusieurs années. Pour tenter d’enrayer le mouvement la Direction  vient de procéder à un « signalement » auprès du Procureur de la République et du Directeur de la DDASS. Autrement dit JP Le ROHELLEC, militant CGT, se trouve accuse implicitement de mauvais traitements à personne vulnérable, sans le moindre commencement de preuve.

 

Après le blocage de la carrière, le harcèlement et la calomnie-Ça suffit !


 les pétitions sont collectées à l’adresse suivante :  SPHAB/CGT –Hôpital Local Alfred Brard-rue mazé, BP 83- 56160 Guémené-sur-Scorff.

Septembre 2009

 

NOM/PRENOM

PROFESSION

ETABLISSEMENT

SIGNATURE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Si vous souhaitez faire circuler ce tract et cette pétition dans votre établissement adressez-vous au:

Syndicat CGT de l'Hôpital Local Alfred Brard (SPHAB/CGT)
Rue Mazé-BP 83 - 56160 Guémené-sur-Scorff
courriel : cgt.hlguemene@free.fr



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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 12:38
Grippe A : des "blouses blanches" anti-vaccin
Créé le 10/09/09 - Dernière mise à jour à 9h52

Le HCSP a recommandé que les personnels de santé soient vaccinés en priorité. Mais certains refusent de servir de "cobayes".

Grippe A : les personnels de santé pas emballés par les vaccins
 Une enquête troublante, dont les résultats sont dévoilés par l'Express, a été réalisée auprès des professionnels de santé. Sur les 4.752 médecins, infirmières ou aides-soignants interrogés par l'Espace éthique de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris, plus d'un tiers hésite ou refuse de se faire vacciner contre la grippe.

Ces réticents doutent en effet de l'innocuité de ce vaccin conçu dans l'urgence et craignent des effets secondaires. Certains évoquent un risque de maladie immunitaire ou neurologique induisant une paralysie à vie.

"On ne veut pas servir de cobayes", explique à Astrid Bard, Thierry Amouroux, secrétaire Général du SNPI CFE-CGC, le Syndicat national des professionnels infirmiers.



L
'avis du Haut conseil de la santé publique (HCSP) a été rendu public jeudi. En tête des personnes à vacciner, selon lui, figurent les personnels de santé, médico-sociaux et de secours, "en commençant par ceux qui sont amenés à être en contact fréquent et étroit avec des malades grippés ou porteurs de facteurs de risque". Viennent ensuite les femmes enceintes "à partir du début du deuxième trimestre" de grossesse, l'entourage des nourrissons de moins de six mois, les enfants de 6-23 mois avec facteur de risque, notamment ceux atteints de pathologies chroniques sévères. Le HCSP recommande une vaccination en deux doses, sauf dans des cas particuliers où des vaccins monodose pourront être utilisés. Enfin, il déconseille le vaccin avec adjuvant (effet renforcant) aux personnes immunodéprimées et aux enfants de moins de deux ans sans facteur de risque.

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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 10:26

Le Mans-72

Hôpital : grève contre la réforme du temps de travail

 

Plus de 400 salariés du centre hospitalier se sont rassemblés, hier [jeudi 3 septembre 2009], vers 13 h 30, devant la salle où se tenait une réunion entre la direction et les représentants du personnel, consacrée à l'organisation du temps de travail. Le mouvement a été initié par les trois syndicats CGT, CFDT et FO, qui avaient déposé un préavis de grève. « Confrontée à un déficit budgétaire récurrent, la direction veut économiser des postes en récupérant 7 de nos 15 jours de RTT, en contrepartie d'un allégement de la durée effective de travail hebdomadaire », indique-t-on à la CGT.

 

Le syndicat dénonce un marché de dupe : « Avec moins de monde en poste au quotidien, les conditions de travail des agents vont se dégrader, comme la qualité des soins pour les patients. »

Les trois syndicats ont refusé de siéger à la réunion, qui a dû être reportée. Ils envisagent une série d'actions dans les prochains jours. Cette mobilisation intervient dans un contexte tendu avec la récente mutation d'un délégué CGT du personnel ().

 

 

Article publié vendredi 4 septembre 2009 sur le site  ouest-France.fr

(http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Hopital-greve-contre-la-reforme-du-temps-de-travail-_72181-avd-20090904-56689499_actuLocale.Htm)

 

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8 septembre 2009 2 08 /09 /septembre /2009 20:49
L’ordre Infirmier entend forcer l’inscription !
 Extrait de l’@ctu.mict n°12

 
 

Le Conseil National de l’Ordre Infirmier vient d’annoncer dans un communiqué de presse le lancement de l’inscription et de « l’appel à cotisation » dès le 1er septembre et ce durant une semaine.

Chaque Infirmier(e) devrait ainsi recevoir à son adresse professionnelle un courrier du CNOI qui comprendra 2 documents : une fiche d’inscription et un appel à cotisation de 75 euros pour la première année qui couvrirait les mois de mai 2009 au mois d’avril 2010.


Mais pourquoi demander aux professionnels de retourner à l’ordre une fiche d’inscription alors que la loi HPST organise une inscription automatique ? Le CNOI aura en effet un droit d’accès aux listes nominatives des professionnels des établissements publics et privés et pourra obtenir ces listings dans les conditions fixées par décret * ! Or, ce décret n’est pas encore paru ! L’ordre semble donc indiquer qu’il entend ainsi forcer l’inscription des professionnels !


Pour l’UFMICT CGT, il s’agit surtout à cette étape de ne pas faciliter la tâche à une structure que l’on ne reconnaît pas et que l’on souhaite voir disparaître ! Laissons l’ordre aller jusqu’au bout de la démarche qu’il a souhaité en demandant un article dans la loi HPST pour organiser l’inscription forcée de ses confrères !

Il faut gagner du temps !

Ce temps sera mis à profit pour la construction du rapport de force ! Laissons l’ordre organiser lui-même ses démarches administratives auprès des directions d’Etablissements pour obtenir les listings et organiser l’inscription « forcée » au tableau de l’ordre ! Quant à l’appel à cotisation, il ne peut se faire que lorsque l’ordre a procédé à l’inscription du professionnel !

La réception de ces courriers doit être l’occasion d’organiser la mobilisation des professionnels concernés par les structures ordinales et ceux qui pourraient l’être prochainement comme les aides soignantes, les psychologues et bien d’autres ! Il est donc urgent pour les professionnels de savoir comment réagir et comment s’organiser.


La mise en place des ordres fait partie intégrante de la logique gouvernementale d’une politique libérale de notre système de santé et de mise à mal des services publics. La question des ordres professionnels peut permettre de traiter les autres axes revendicatifs forts de notre secteur pour la rentrée avec la loi HPST et le financement de la sécurité sociale.


* Extrait de la loi HPST sur l’inscription automatique à l’ordre IDE :
" L’ordre national des infirmiers a un droit d’accès aux listes nominatives des infirmiers employés par les structures publiques et privées et peut en obtenir la communication. Ces listes nominatives sont notamment utilisées pour procéder, dans des conditions fixées par décret, à l’inscription automatique des infirmiers au tableau tenu par l’ordre."

 
source : http://www.sante.cgt.fr

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8 septembre 2009 2 08 /09 /septembre /2009 20:44
La Cgt n’acceptera pas une remise en cause des droits des femmes
 jeudi 13 août 2009

 
 

Le gouvernement envisage de remettre en cause les majorations de durée d’assurance (MDA) accordées aux mères pour l’éducation de leurs enfants au prétexte d’un arrêt de la Cour de cassation du 19 février dernier.


Les MDA représentent environ 20 % de la pension des femmes qui en ont bénéficié. Elles concernent 90 % des femmes qui prennent aujourd’hui leur retraite.

La CGT considère que ce droit doit être préservé. Il peut être juridiquement sécurisé en le rattachant à l’accouchement et la maternité.

Aller vers un « partage » de ce droit entre hommes et femmes, à financement constant, conduirait inexorablement à une dégradation du droit des femmes, alors même que leur situation en matière de retraite est marquée du sceau de l’inégalité.

- Inégalité liée tout d’abord aux écarts salariaux qui voient les femmes moins rémunérées que les hommes, à qualification comparable.
- Inégalité liée ensuite à des durées d’assurances moindres du fait des interruptions d’activité et au temps partiel.


La CGT rejette par avance toute idée d’harmonisation avec la fonction publique, constatant que la loi de 2003 a conduit à une dégradation très importante de la situation des femmes fonctionnaires en matière de retraite.


D’aucuns mettent en avant les progrès réalisés pour réduite les inégalités entre hommes et femmes. Nous leur rappellerons simplement que, comme l’indique le COR (conseil d’orientation des retraites) dans son rapport sur les droits familiaux et conjugaux du 17 décembre 2008, ces évolutions se sont vues stoppées depuis le milieu des années 90. Dans le public et le semi public, toujours d’après le COR, les écarts salariaux se situent aux alentours de 20 %.


Enfin, les études du Cereq (Centre d’études et de recherches sur les qualifications) montrent que la naissance des enfants ne conduit qu’à de très faibles incidences dans la carrière des hommes des jeunes générations. Elle continue en revanche à influer de manière très importante sur le parcours professionnel des femmes de ces mêmes générations.


La CGT est déterminée à ne pas laisser passer ce qui aurait de graves conséquences pour la situation des femmes en matière de retraite.


Montreuil, le 13 août 2009

source : http://www.sante.cgt.fr/

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8 septembre 2009 2 08 /09 /septembre /2009 20:36

Intersyndicale du 8 septembre

CFDT, CFE-CGC, CGT, FSU, Solidaires, UNSA appellent la mobilisation le 7 octobre

Communiqué commun

mardi 8 septembre 2009


Les Organisations Syndicales CFDT, CFE-CGC, CGT, FSU, Solidaires, UNSA se sont réunies le 8 septembre 2009 dans la continuité de l’intersyndicale initiée depuis octobre 2008 et sur la base de la déclaration commune du 5 janvier 2009 et du communiqué commun du 25 mai 2009.


Quoiqu’en disent les augures sur la sortie de la crise, les dégâts économiques et sociaux s’aggravent, ce qui rend d’autant plus urgentes les réponses en matière d’emploi et de lutte contre les inégalités, alternatives aux choix patronaux et gouvernementaux actuels.


C’est pour cela qu’elles conviennent de continuer à agir ensemble, notamment auprès des salariés pour impulser et soutenir les actions dans les entreprises, les services, les secteurs professionnels et territoires.


Les Organisations Syndicales réunies ont convenu de poursuivre le travail commun, engagé depuis un an, d’analyses, de propositions et d’actions. Elles décident de se retrouver le 28 septembre dans les locaux de l’UNSA et souhaitent que les 8 organisations syndicales soient présentes.


Le 7 octobre est la journée mondiale de mobilisation des travailleurs pour le travail décent, à l’appel de Confédération Syndicale Internationale. Les Organisations Syndicales appellent les salariés à y participer massivement, selon des modalités qu’elles préciseront.


le 8 septembre 2009


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