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20 septembre 2009 7 20 /09 /septembre /2009 22:55



Les salariés du CHU de Nantes subissent des attaques sans précédents sur leurs congés annuels ( perte de 4 jours ), sur leurs droit à RTT ( décompte des RTT dès le 1

 

er jour d’arrêt y compris en accident de travail ), et sur leurs avancements

de carrière.


Dans un contexte déjà très difficile, la direction générale, fidèle valet d’un gouvernement libéral qui s’attaque à toutes les fonctions publiques,

 

a supprimé 400 emplois au CHU de Nantes en 2008.

Avec le nouveau mode de financement à l’acte,

 

la tâche de l’ensemble des salariés du CHU, toutes catégories professionnelles confondues relève plus de mission impossible que de mission de service public !


Les personnels sont épuisés physiquement et moralement : comment soigner correctement quand on est un soignant au bord

du gouffre ?

 

Le nombre de jours d’arrêts de travail a connu une augmentation sans précédent entre 2007 et 2008. Ce n’est pas en enlevant des jours de congés ou de RTT que l’on gagnera en efficacité.


Le personnel hospitalier, malgré son immense conscience professionnelle, ne peut pas faire toujours plus et toujours mieux, avec moins de moyens et moins de reconnaissance.


L
ES AGENTS DU CHU DE NANTES SONT BIEN CONSCIENTS DE LA GENE QUOCCASIONNE CE MOUVEMENT DE GREVE ET ASSURENT LA POPULATION QUE LES URGENCES SERONT ASSUREES.

 

ES AGENTS DU CHU DE NANTES SONT BIEN CONSCIENTS DE LA GENE QUOCCASIONNE CE MOUVEMENT DE GREVE ET ASSURENT LA POPULATION QUE LES URGENCES SERONT ASSUREES.

ES AGENTS DU CHU DE NANTES SONT BIEN CONSCIENTS DE LA GENE QUOCCASIONNE CE MOUVEMENT DE GREVE ET ASSURENT LA POPULATION QUE LES URGENCES SERONT ASSUREES.

Mais ils souhaitent dire « STOP ! » aux mauvais coups qui que se traduisent par des conditions de travail très dégradées, et donc à très court terme, par des conditions d’accueil et de soins intolérables et inacceptables par tou(te)s.


A CE JOUR, LA DIRECTION GENERALE « FAIT LE MORT » : AUCUN CONTACT AVEC LES SALARIES ET LEURS ORGANISATIONS SYNDICALES, ALORS QU’ELLE SEULE PEUT DEBLOQUER LA SITUATION.


ELLE DOIT INTERPELLER LES POUVOIRS PUBLICS POUR QUE DE VRAIS ET NECESSAIRE MOYENS SOIENT ACCORDES AUX HOPITAUX PUBLICS AFIN QU’ILS ASSURENT LEUR ROLE D’ACCUEIL ET DE SOINS DES USAGERS QUE NOUS SOMMES TOUS POTENTIELLEMENT.

source : http://www.cgt-chu-nantes.org/

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20 septembre 2009 7 20 /09 /septembre /2009 22:45

La taxe carbone et l’imposture écologique

 

 

Par Charles HOAREAU

 

 

Avec sa taxe carbone le gouvernement et ceux qui soutiennent la mesure donnent un nouvel exemple de mauvaise réponse à une vraie question.


Qui a envie de vivre dans un monde pollué ? Ni vous ni moi ! Alors qui sont-ils ces gens que l’on va taxer ?


  TOTAL ? qui en vendant du pétrole a fait des profits d’un montant supérieur au déficit de la France ?

 
  ARCELOR MITTAL qui dispose pour ses 6 usines françaises d’un droit annuel à émettre gratuitement 8 millions de tonnes de carbone ?

 
  Celles et ceux qui vendent sur le marché (et oui !!) le droit à polluer au prix de 14€ la tonne ? [1]

 

Vous n’y êtes pas du tout ! Tous ceux là seront exemptés de cette fameuse taxe et on peut observer au passage qu’une telle exonération – à 32€ la tonne le prix prévu [2] – représente pour ARCELOR déjà cité une économie de …250 millions d’euros dès la 1ère année !

 

Non ceux qui devront payer la taxe c’est vous et moi ! Et pourquoi ? Parce qu’il y a des experts mandatés par des politiques qui ont conclu que plus nous paierons, moins nous gaspillerons d’essence, car vous ne le saviez pas, mais c’est démontré par des spécialistes : nous gaspillons l’essence et le chauffage par plaisir d’émettre du carbone…Et sans respect pour la planète bien sûr : foi de Yann Arthus Bertrand qui ne se déplace qu’en hélicoptère !

Pour ou contre les taxes ?
Personne ne conteste qu’il faut réduire les émissions de gaz la question qui reste c’est comment s’y prendre dans l’intérêt des peuples ?

Faut-il le redire ici ? C’est d’abord le principe même d’une taxe qui est à remettre en cause. Dans un pays où les impôts indirects – les plus injustes car frappant indistinctement les riches et les pauvres – représentent plus de 60% des recettes de l’Etat comment accepter une nouvelle taxe quelle qu’elle soit ? En plus concernant cette taxe-ci le gouvernement a clairement annoncé la couleur : « Plus nous taxerons la pollution et plus nous pourrons alléger les charges qui pèsent sur le travail » [3]. Autrement dit, au nom de l’écologie on voudrait une fois de plus baisser les cotisations nécessaires à une vraie sécurité sociale déjà bien mal en point. Comme si cette question de la protection sociale était une question secondaire, en tous cas seconde par rapport à la compétitivité des entreprises qui seraient contraintes de délocaliser à cause des charges énormes qu’elles supporterait. Mais comme le dit Yves Dimicoli dans l’Humanité : « On ne sait pas assez l’inanité d’une telle argumentation : entre 1991 et 2008, le total cumulé des exonérations de cotisations sociales patronales a atteint 260,6 milliards d’euros, dont 221 milliards compensés par l’État. Or le déficit commercial de la France ne cesse de se creuser (il a atteint 55,65 milliards d’euros en 2008) tandis que les exportations de capitaux s’emballent : en 2008, il sera sorti en net quelque 160 milliards d’euros au titre des investissements directs à l’étranger qui ont généré des délocalisations et, donc, des transports accrus et des pollutions au Sud hors normes environnementales du Nord. »

Tant qu’il y aura des riches
De plus qui peut nous faire croire que cette mesure peut être efficace ? Les produits de luxe, bateaux, parfums et autres automobiles de fortes cylindrées sont déjà taxées : cela empêche-t-il les riches de les acquérir ? Dans un pays et un monde où la part des salaires dans la richesse créée est au plus bas [4] ce qui est posé c’est la répartition des richesses et non la mise en œuvre de mesures qui ne sont que des peccadilles pour les plus fortunés et de lourdes charges pour les autres.
Sans rire le journal Challenges parle des français qui « changeront leur 4X4 pour une citadine, prendront le train au lieu de l’avion, éviteront de faire tourner le sèche linge » Mais de quels français parle-t-il ? Des 5% plus riches qui détiennent 80% des richesses de ce pays…ou des 30% plus pauvres qui en ont à peine 1% ?

 

Il y avait déjà, pour les plus riches – et en particulier les grandes entreprises – la possibilité d’acheter et même de spéculer sur le droit à polluer, mais, avec la taxe carbone, il y a pire.


Il y a la pénalisation de celles et ceux qui n’ont pas le choix. Passons sur les exemples justement cités par les adversaires de ce nouvel impôt à la consommation (les ruraux [5], les mal desservis en transports urbains…) [6] et prenons un exemple. Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), en région parisienne, les deux tiers des émissions de gaz à effet de serre sont liés aux logements. Or un bâtiment neuf consomme quatre fois moins d’énergie qu’un immeuble construit avant 1975. Dans leur logique on va donc taxer 4 fois plus celui qui a déjà la malchance d’habiter un logement où il est obligé de dépenser 4 fois plus pour se chauffer !!! Et remarquez bien on ne taxe pas le bailleur (et encore moins on ne l’oblige) alors qu’il est le seul à pouvoir faire les travaux d’isolation et donc baisser les émissions, mais le locataire qui sera ainsi deux fois victime ! Quand on connait toutes les batailles que sont obligés de mener les locataires pour obtenir des améliorations dans ce domaine on se demande dans quel monde vit M. Rocard quand il déclare : « il est largement prévu de compenser la taxe, mais en terme de pouvoir d’achat, de manière à garder intact le signal prix, l’incitation aux gens à se déplacer moins, à avoir petit à petit des voitures électriques, à mettre des doubles vitres ou à faire des économies sur le chauffage ».

Faire passer la pilule
 En l’état du projet, plus de la moitié des ménages aurait à supporter un surcoût de 300 euros, les autres ayant droit à une compensation « forfaitaire et partielle ». En réalité la facture sera bien plus lourde. En effet si le prix de l’énergie augmente, les prix des biens et des services augmenteront proportionnellement…et cela ne sera jamais compensé par le fameux chèque vert.

 

Car pour faire passer la pilule le gouvernement parle d’une redistribution qui pourrait atteindre 130€ par famille. Le même gouvernement qui vient de supprimer la taxe professionnelle reverserait la totalité de ce qu’il va percevoir ? Qui va le croire ? En tous cas pas l’UFC-que choisir qui déclare qu’elle  : « combattra ces propositions qui, si elles étaient adoptées par le gouvernement, constitueraient le pire des scénarios pour le pouvoir d’achat des consommateurs…l’Etat va prélever plusieurs milliards d’euros sur les consommateurs, leur restituera une partie et gardera une part substantielle pour son budget général ou pour baisser les taxes sur les entreprises ».
Et puis ils croient qu’on a oublié le coup de la vignette des vieux ? Ou celui de la taxe sur les alcools sensée renflouer la sécu ? (taxe qui en elle-même n’a d’ailleurs pas fait reculer la consommation). Le fait que Michel Rocard, l’inventeur de la CSG, - une autre fameuse taxe – essaie de défendre le projet n’est pas fait pour nous rassurer.

 

L’imposture écologique

 Pourtant cette taxe a ses défenseurs et pas seulement au gouvernement. Le PS après avoir soutenu le projet du bout des lèvres vient de dire qu’il était contre… tout en disant qu’il était pour une fiscalité écologique ce qui ne veut pas dire grand-chose à part que ça marque mieux qu’une fiscalité polluante ! Le gouvernement lui a fait mieux encore en parlant « d’impôt intelligent » (sic !) : à croire que les autres impôts sont stupides… La palme revient aux verts qui sont les meilleurs supporters de cet impôt dont le caractère injuste leur échappe totalement. Et pour cette formation ce n’est malheureusement pas une première.

 

Je me rappelle quand ils avaient soutenu le projet de fermeture de la mine de Gardanne au prétexte que celle-ci polluait. Il faut croire qu’il n’y avait chez eux pas beaucoup de mineurs ou d’enfants de mineurs…

 
Depuis la mine a fermé et le chômage pollue la ville bien plus surement que les vapeurs de souffre que les mineurs, premières victimes, demandèrent pendant des années à Charbonnage de France d’éliminer… ce qui était possible et qu’il ne fit pas au nom de la rentabilité…

 

Je me rappelle aussi quand Gaudin a voulu installer dans la ville des milliers d’horodateurs.


Les verts étaient POUR car la voiture ça pollue et ça encombre le centre ville. 4 ans plus tard quel résultat ? Les plus fortunés ont toujours leur garage, on n’a jamais circulé aussi mal dans Marseille, des marseillais par milliers (celles et ceux qui n’ont pu empêcher la mise en place des mange pièces) ont vu leur pouvoir d’achat amputé et nombre de gens et même d’élus (dont certains riaient alors de nous) reprennent aujourd’hui la proposition de Rouges Vifs 13 de la gratuité des transports et du stationnement.

 

Dans le conflit de Legré Mante où les ouvriers se battent pour leur emploi et contre le bétonnage du littoral les verts sont aussi absents : une marina polluerait moins qu’une usine que l’on ne pourrait contraindre – on se demande bien pourquoi – à produire propre ?

 

Dans leur logique les verts en redemandent et déplorent que la France ne soit qu’au « 21ème rang de la fiscalité environnementale » comme si la politique d’un gouvernement était déterminée avant tout par les taxes et non par les choix qu’il fait.

Par leurs prises de position, les verts démontrent, s’il en était besoin, que l’écologie n’est ni un programme de gouvernement ni une fin en soi. Contrairement à ce qui est dit sur leur site où ils paraphrasent une citation célèbre, l’avenir ce n’est pas l’écologie ou la barbarie.

Répondre à l’urgence environnementale
 L’écologie est un élément d’un programme mais non un système économique. Le capitalisme est forcément pollueur parce que toute autre attitude est une atteinte à son profit qui est le moteur du système. Si on veut limiter les émissions de gaz et les diviser par 4 (objectif annoncé) il faut que la nation, salariés et population, s’approprie les productions afin qu’elles soient gérées selon d’autres critères que ceux d’aujourd’hui.


A ceux qui nous parlent de compétitivité (dans le pays champion du monde de la productivité) nous répondons nationalisations et protection des productions et services, service public et choix d’avenir en réponse aux besoins.
En matière de logement une vraie révolution [7] serait non pas de taxer ceux qui déjà se chauffent mal par manque de budget mais d’utiliser un dispositif législatif du style aide à la pierre et instaurer une obligation légale, pour que les appartements soient rénovés en ce sens. Et en plus cela créerait des emplois.

 

Croire ou tenter de faire croire que, dans cette affaire de pollution du monde, tout repose sur la masse des individus à qui nos pseudo démocraties donnent de moins en moins la parole et ignorer ou feindre d’ignorer le rôle et le pouvoir y compris financier des multinationales et des Etats serviles, c’est soit faire preuve d’une grande naïveté, soit se tromper de cible, mais dans tous les cas ce n’est pas mettre en danger ce système qui est la cause. Par là même au fond, c’est démontrer sa perméabilité à l’idéologie dominante : c’est ma faute, c’est ma faute, c’est ma très grande faute !

 

Il y a urgences pour la planète, urgence sociale, humanitaire, écologique, le capitalisme ne pourra par nature jamais répondre à ces urgences là. Prôner la défense de l’environnement sans vouloir combattre de front ce système, c’est être aussi crédible que Sarkozy quand il parle de moraliser le capitalisme.
L’avenir du monde sera communiste ou ne sera pas.

 

 

Post Scriptum :

 

Merci à Linsay pour les documents qu’elle m’a fait parvenir et qui m’ont aidé dans la rédaction de cet article

[1] Les quotas obtenus par les entreprises sont si importants qu’en fin d’année elles ont un surplus…qu’elles peuvent revendre. Pour Arcelor cela représentait en 2008 plus d’un million de tonnes soit 15 millions d’euros

[2] prix préconisé par la commission Rocard pour la 1ère année et destiné à être augmenté de 5% par an pour atteindre 200€ en 2050

[3] Sarkozy devant le parlement en juin dernier

[4] aux Etats Unis on a atteint en 2006 le niveau le plus bas depuis 1929 et le FMI indique que dans le G7 la part des salaires dans le PIB a baissé de près de 10% en 20 ans

[5] Selon l’INSEE « Un habitant de Paris qui dispose d’un réseau de transports en commun très dense et qui vit dans une habitation collective a une facture énergétique inférieure de 44% à celle d’un habitant d’une commune rurale »

[6] Rocard a dit à un vieux monsieur qui l’interrogeait sur France Inter : « Vous n’avez qu’à prendre un vélo ! ». On appréciera l’élégance du propos venant de quelqu’un qui, malgré ses 16 000€ mensuels (sans compter les conférences qu’il facture 10 000€ pour 2h) n’hésite pas à se faire payer des voyages…polluants. « Michel Rocard a "bien embarqué le 29 juillet comme conférencier invité pour une deuxième croisière de rêve cette année à bord du paquebot de luxe le "Diamant". A la découverte, cette fois-ci des "Magies du Groenland" jusqu’au 9 août. Un voyage qui coûte entre 4000 et 7500 euros selon la cabine ou la suite mise à disposition. (...) Du 22 janvier au 2 février dernier, Rocard avait déjà embarqué à bord du "Diamant" (120 membres d’équipage pour 220 passagers) pour une croisière en Antarctique . » Source : "Rocard polaire de rien", Le Canard enchaîné n°4632, 5 août 2009, page 8

[7] terme employé par l’inénarrable Cohn Bendit au sujet de la taxe !

 

 

Article publié le lundi 31 août 2009 sur le site rougemidi.org

http://www.rougemidi.org/spip.php?article3986

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19 septembre 2009 6 19 /09 /septembre /2009 19:40

Rappel d'actualité:
La baisse des RTT ne passe pas au CHU de Rennes

 

Cinq jours en moins pour résorber le déficit. Le personnel hospitalier refuse le traitement administré par le directeur, qui explique: « Nos dépenses augmentent plus vite que nos recettes. »

 

« La direction est dans de sales draps ».  C'est le message des hospitaliers qui ont déballé des

centaines de sacs de linge devant la direction, début juin.


L'agitation née autour du projet de loi Bachelot était à peine retombée qu'un nouvel accès de fièvre a éclaté au CHU de Rennes. Début mai, la re­mise en cause de cinq jours de RTT a mis le feu aux poudres.

 

Un mois et demi plus tard, chacun campe sur ses positions. Alors que la direction explique la contrainte des économies face à un déficit qui se creuse, le personnel défend ses ac­quis. Venue à Rennes, il y a quelques jours, la ministre Roselyne Bachelot a été prise à témoin dans ce  dialogue de sourds.

 

Un déficit de 7 millions d'euros

 

Les hospitaliers s'étaient déjà battus, à l'orée des années 2000, pour ob­tenir la RTT. Tant bien que mal, une nouvelle organisation du travail s'était mise en place. Aujourd'hui, la direc­tion voudrait revoir des modalités jugées trop généreuses.

 

«Nos dépenses augmentent plus vite que nos recettes, explique le di­recteur général, André Fritz. Le défi­cit a été de sept millions d'euros en 2008. Ce qui coûte, ce sont les rem­placements pendant les jours de RTT. » La direction veut faire passer la durée de la journée de travail de 7 h 40 à 7 h 30, et les RTT de dix-neuf à quatorze jours. Du coup, le CHU fe­rait l'économie d'une centaine d'em­plois de contractuels.

 

La réaction des syndicats ne s'est pas fait attendre. Début mai, le pan­neau de la charte du patient, démon­té dans le hall, est remis à la direction. Depuis, les manifestations s'enchaînent, le mardi et le jeudi.

 

La première fois, plus de cinq cents blouses blanches déboulent sous les fenêtres d'André Fritz, qui tente vai­nement le dialogue. Lors d'une autre manif, le projet de la direction part en fumée sur un bûcher géant, tandis que des œufs giclent sur la façade.

 

Début juin, des centaines de pa­quets de linge sale sont déballés pour signifier « la direction est dans sales draps », et les hospitaliers ont tenté de s'inviter lors du dernier conseil muni­cipal. Le face-à-face continue.

 

Alain THOMAS.

 

 

 Article publié le mardi 16 juin 2009 dans le journal Ouest-France



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19 septembre 2009 6 19 /09 /septembre /2009 19:24

Sarkozy à Villejuif

une polémique «incompréhensible» 


Une polémique «particulièrement incompré-hensible». S'exprimant à l'hôpital Paul-Brousse de Villejuif (Val-de-Marne) à l'occasion d'une cérémonie célébrant la 2500e greffe de foie de l'établissement, Nicolas Sarkozy s'est montré particulièrement agacé du débat suscité par sa visite.

 

Et le président de la République a choisi de répondre non à la majorité qui dénonçait un hôpital «en état de siège» mais aux quelques-uns qui critiquaient le principe même de sa venue.


«Je trouve particulièrement incompréhensible qu'il puisse y avoir la moindre polémique sur la présence du président de la République au milieu des greffés, au milieu des équipes médicales. Ce qui serait scandaleux, c'est que je n'y sois pas», a-t-il lancé sous les applaudissements d'une partie du personnel de l'hôpital et des malades. «Je pense d'ailleurs qu'il y a des sujets qui n'appartiennent pas à la politique politicienne. Quelles que soient ses convictions, le devoir de soutenir ceux qui font des dons d'organes et le devoir de soutenir les équipes médicales, c'est un devoir d'Etat», a insisté le chef de l'Etat.


Le syndicat Sud-santé de l'AP-HP s'était élevé, mardi, contre «l'état de siège» imposé à l'hôpital Paul-Brousse de Villejuif (Val-de-Marne) pour la venue du président à la célébration de la 2 500ème greffe de foie de l'établissement.


Les consultations au centre hépato-biliaire, premier centre de transplantation hépatique de France, ont presque toutes été annulées de 6 heures du matin à 14 heures et les personnels priés de prendre des congés. Ceux qui venaient travailler avaient été prévenus: il leur faudrait montrer patte blanche pour rejoindre leurs services.


Eviter tout dérapage


A chaque déplacement du président de la République, ou presque, le reproche revient : pour éviter tout dérapage, tant en matière de sécurité que de confrontation avec des manifestants, les services de sécurité verrouillent de larges périmêtres autour des lieux de visite. Et depuis la visite du locataire de l'Elysée au Salon de l'Agriculture et son fameux «casse-toi pauvre con», les personnes présentes sont soigneusement sélectionnées, quand elles ne bénéficient pas purement et simplement d'un carton d'invitation, comme le Parisien.fr avait pu le constater au Mondial de l'Automobile.


Le 16 mai 2008, lors d'un déplacement en Seine-et-Marne sur le thème de l'emploi, au cours duquel le chef de l'Etat avait plaisanté sur la beauté de son épouse avec des militants cégétistes, la presse avait pu constater que des policiers en armes étaient positionnés sur chacun des ponts enjambant la route de Paris à Melun.

En janvier dernier, la ville de Châteauroux (Indre) avait eu le sentiment de vivre une situation assez extrême pour deux heures de présence du président de la République. La Ligue des droits de l'Homme avait dénoncé un «dispositif sécuritaire hors du commun» consistant notamment à bloquer une partie du centre-ville, à modifier les horaires scolaires, et à fermer les cantines.


Sud-santé, deuxième syndicat à l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), qui a manifesté - sans incident- contre le «démantèlement du régime de protection sociale» et la restriction des budgets des hôpitaux, a également dénoncé le coût de cette célébration, correspondant selon lui à 200 000 euros, soit «au bas mot à l'équivalent de huit infirmières sur un an». «Le seul coût du chapiteau dressé pour la célébration est de 70 000 euros, on trouve ça vraiment exagéré», s'agace Patrice Thomas (Sud-Santé).



2 000 personnes invitées à la réception


Pour sa part, le président de l'AP-HP, Jean-Marie Le Guen, député PS de Paris, a écrit aux syndicats que «l'expression légitime des revendications ne doit pas perturber la visite du président de la République», notamment parce que «sa présence est une reconnaissance de l'excellence du travail quotidien» à l'hôpital. Le député socialiste ajoute «comprendre l'émotion du personnel qui vit avec beaucoup de difficultés la dégradation de ses conditions de travail», et être «profondément préoccupé depuis des mois» par les moyens alloués à l'AP-HP.

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18 septembre 2009 5 18 /09 /septembre /2009 23:06
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17 septembre 2009 4 17 /09 /septembre /2009 17:54
Sarkozy dans un hôpital de Villejuif : une visite à 200 000 euros ?

Donc, ce vendredi, Nicolas Sarkozy doit célébrer la 2 500e greffe hépatique.


C’est à l’hôpital Paul-Brousse, à Villejuif, dans le Val-de-Marne que la cérémonie doit se dérouler.

Une cérémonie en « grande pompe », si l’on en juge le communiqué du syndicat Sud de l’hôpital…


« L’hôpital est en état de siège, les entrées sont triplements filtrées. Un chapiteau doit être dressé sur le parking pour un coût de location de 70 000 euros ».

Mais attendez, ce n’est pas tout.


Toutes les consultations de vendredi ont été annulées et le personnel prié de prendre des congés !

Bon, le syndicat ne précise pas si les gens de moins de 1,70 m sont invités au « pince-fesses »…

Et toujours selon Sud « un parking de location pour le personnel a été réservé pour un coût de 6 600 euros ».


Le buffet devrait coûter la bagatelle somme de 60 000 euros.

À cela il faudra compter le déplacement des forces de l’ordre.

Car le chef de l’État a pris l’habitude de ne jamais sortir sans quelques centaines de policiers.


Bilan : Sud-Santé, deuxième syndicat à l'assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) dénonce le coût de cette visite, estimée à 200 000 euros.


Soit « au bas mot à l'équivalent de huit infirmières sur un an », souligne le syndicat.

Du coup, deux syndicats, Sud et la CGT, ont appelé à un rassemblement, à 11 heures sur place. Le but : protester contre le « démantèlement du régime de protection sociale » et la restriction des budgets des hôpitaux.


Pour l'instant, l'Élysée n'a pas confirmé le coût estimé.

Contacté par Le Post, l'Élysée confirme la visite du chef de l'État.

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15 septembre 2009 2 15 /09 /septembre /2009 10:02

SBFM. Le plan de reprise de Renault se fait attendre


L’impatience s’installe à la SBFM. Alors que mercredi dernier le plan de reprise de la fonderie par Renault a été validé au comité central d’entreprise, à Boulogne-Billancourt, les salariés attendent toujours de connaître, dans les détails, l’offre du constructeur automobile.

 

Théoriquement, Renault devait présenter, aujourd'hui, au tribunal de commerce de Lyon ce fameux plan de reprise. En fin de journée l’administrateur judiciaire n’a toujours pas de nouvelle. Un retard qui agace les représentants syndicaux. «Cela décale d’autant notre réunion au sein de la SBFM pour en discuter, ainsi que notre rendez-vous avec les dirigeants de Renault» déplore Pierre Le Ménahès délégué syndical CGT.

 

Décision du tribunal le 29

 

Quoi qu’il en soit, c’est le 29 septembre que le tribunal de commerce doit rendre sa décision. «Il nous reste 15 jours pour en savoir plus. Renault s’engage, c’est une chose, maintenant il faut passer aux choses sérieuses. Nous voulons savoir quels sont les investissements envisagés».


Sur le site, les salariés fonctionnent en auto-gestion depuis décembre dernier et leurs revendications sont précises. « Il faut investir dans une nouvelle ligne de production et élargir l’activité usinage à forte valeur ajouter. Là dessus, on les sent frileux. Nous voulons aussi en savoir plus sur les pièces que Renault compte fabriquer ici».


Renault simple locataire ?

 

Selon Pierre Le Ménahès, si Renault tarde à présenter son plan c’est en partie lié aux tractations qui se joueraient avec la Région. «Renault se présente comme exploitant locataire». En clair, il ne veut pas être propriétaire et responsable d’un bâtiment vétuste et encore moins d’un terrain pollué. Qui alors serait le propriétaire? La communauté d’agglomération qui devrait acheter l’ensemble? On imagine que les élus n’ont pas envie de s’embarrasser d’un tel dossier. En coulisses, les négociations doivent être serrées.


Laurent Marc


Article publié le lundi 14 septembre 2009 sur le site letelegramme.com

http://www.letelegramme.com/une/sbfm-le-plan-de-reprise-de-renault-se-fait-attendre-video-14-09-2009-551000.php#

 

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14 septembre 2009 1 14 /09 /septembre /2009 21:43
Les Français jugent sévèrement l'action de Sarkozy face à la crise
lundi 14 SEPTEMBRE 2009, 08:14   France


 

La majorité de Français (58%) estiment que le bilan de Nicolas Sarkozy face à la crise financière est négatif, et le chef de l'Etat perd 4 points (44%) dans sa côte de popularité, selon un sondage Viavoice à paraître lundi dans Libération.


Une très grande majorité de Français
(91%) estime qu'en un an "peu de choses ont changé" et qu'"une telle crise pourra se reproduire", dans un sondage pour Libération. Seulement 6% expriment un avis inverse. 64% des personnes interrogées n'estiment pas qu'un "plan de relance efficace de l'économie ait été mis en oeuvre" et pour près des deux tiers (65%), les paradis fiscaux n'ont pas "été placés sous contrôle".


De plus, 70%
considèrent qu'en France, les rémunérations des banquiers et des traders "n'ont pas été encadrées". Pour 61%, ce sont les grandes entreprises qui ont le plus bénéficié de la politique menée par Nicolas Sarkozy. Pour 56%, les banques sont les principales bénéficiaires. Seuls 7% estiment que cela profite d'abord aux salariés et 8% aux demandeurs d'emploi.

Nicolas Sarkozy subit également une érosion de 4 points de sa côte de popularité (44% d'opinions positives contre 48% en août) et son Premier ministre, François Fillon, une baisse de 2 points (48% contre 50%). (Source Europe1)

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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 20:20

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Jean-Pierre Le ROHELLEC

Secrétaire général du Syndicat CGT

des Résidences Maréva-Maisons de Retraite de Vannes

menacé de poursuites pénales

 

 

Par courrier du 18 juin 2009, Monsieur Joseph-Bertrand Le RAY, Directeur (muté depuis le 1er juillet dernier à l’Hôpital de Saint-Renan (29) et Madame Antoinette Le QUINTREC, Adjointe au Maire et Présidente des CAPL  des Maisons de retraite de Vannes, informent notre collègue de leur décision de procéder « à un signalement à Monsieur le Procureur de la République et à Monsieur le Directeur Départemental des Affaires Sanitaires et Sociales du Morbihan ».

 

 

QUEL CRIME OU DÉLIT

A DONC COMMIS NOTRE COLLÈGUE ?

 

En principe un tel signalement n’est possible que dans les deux hypothèses prévues par le Code pénal et le Code de procédure pénale.

L’article 434-3 du Code pénal fait obligation « pour quiconque ayant eu connaissance de mauvais traitements à une personne qui n'est pas en mesure de se protéger en raison de son âge, d'une maladie, d'une infirmité, d'une déficience physique ou psychique ou d'un état de grossesse », d’en informer les autorités judiciaires ou administratives. Le manquement à cette obligation « est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45.000 euros d'amende. »

L’article 40 du Code de Procédure Pénale prévoit que « Toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l'exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d'un crime ou d'un délit est tenu d'en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs. »

 

Notre collègue n’a évidement aucun mauvais traitement envers une personne vulnérable, ni aucun crime ou délit à se reprocher. Le seul fait avéré dont il est fait état dans le cadre de sa notation annuelle 2008 est d’avoir aider une résidente à marcher pour effectuer ses transferts (du lit au fauteuil, du fauteuil roulant au fauteuil confort …) et que celle-ci s’en est plaint au cadre du service. Cet objectif « faire ses transferts en marchant » est une recommandation du kinésithérapeute qui suit cette résidente et un élément de la « démarche de soins » adoptée par l’équipe et validée par la cadre de santé. Il ne saurait donc être assimilé à un mauvais traitement à personne vulnérable, ni à un crime ou à un délit.


C’EST L’ACTIVITÉ SYNDICALE QUI EST VISÉE

ET  ASSIMILÉE A UN DÉLIT PÉNAL !

 

Parce que notre collègue a eu l’outrecuidance de considérer que l’incident dont une résidente s’était »plaint » en décembre 2008, ne pouvait servir de prétexte à un nouveau blocage de sa notation 2008 et à un nouveau refus d’inscription au tableau d’avancement 2009 il est aujourd’hui menacé de poursuites pénales. Il faut en effet rappeler qu’être militant CGT aux « Maréva »  c’est le bénéfice assuré d’un blocage total du déroulement de carrière. Notre collègue est officiellement entré aux « Maréva » en 1995 comme aide-soignant de classe normale  avec la note 17/25 ; en 2008 notre collègue n’est toujours pas nommé en classe supérieure et  est toujours noté 17/25. La discrimination ne suffisant plus on y ajoute le harcèlement « moral » et la calomnie pure et simple.

 

En réalité ce que l’ancien Directeur et ses supporters n’admettent pas et ne pardonnent pas à Jean-Pierre Le ROHELLEC est d’avoir fait progresser l’esprit de résistance parmi le personnel des Résidences Maréva et fait du Syndicat CGT la grande  organisation représentative du personnel avec plus de 57% des voix (scrutin CNRACL)

 

Ce que l’ancien Directeur et ses supporters ne pardonnent pas à Jean-Pierre Le ROHELLEC et au Syndicat CGT c’est d’organiser la résistance pour obtenir le versement de la prime de service aux agents contractuels, l’interdiction des journées coupées d’une amplitude de 12 heures et plus, la satisfaction des revendications petites ou grandes, d’avoir réussi la mise en place d’un véritable CHSCT qui veille sur la santé et la sécurité de chacun.

 

Ce que l’ancien Directeur et ses supporters ne pardonnent pas à Jean-Pierre Le ROHELLEC et au Syndicat CGT c’est de l’avoir contraint à demander sa mutation à la suite d’un rapport d’inspection de la DDASS 56 en août 2008 bien peu élogieux à l’égard de sa gestion.

 

 

LES RESIDENCES MARÉVA ONT BESOIN D’UN NOUVEAU DIRECTEUR QUI ASSURE :

 

► le respect du statut du personnel et de la réglementation du travail

►le retour à la sérénité dans les services (abrogation des récentes modifications du règlement de fonctionnement, de la charte dite de bientraitance et de la fiche de dénonciation)

►le dialogue avec le Syndicat CGT et les Représentants du personnel (réception régulière du syndicat CGT et libre fonctionnement des instances représentatives)

 

LES RESIDENCES MAREVA ONT BESOIN QUE J.P. LE ROHELLEC SOIT RAPIDEMENT LAVÉ DES ACCUSATIONS CALOMNIEUSES PORTÉES CONTRE LUI !

 

 

SIGNONS

LA PÉTITION EN SOUTIEN A JEAN-PIERRE LE ROHELLEC, MILITANT CGT

& CONTRE LA CRIMINALISATION DU MOUVEMENT SYNDICAL

DANS LES MAISONS DE RETRAITE

 

LORIENT le  8/09/2009

 

Appel lancé par les Syndicats CGT :  CH Bretagne Sud, CH Centre Bretagne, CH  Port-Louis/Riantec, HL & MAS de Guémené/Scorff., IME de Tréleau, MR de Quiberon, MR Maréva de Vannes

 

LA DISCRIMINATION,

LES CALOMNIES,

ÇA SUFFIT !

 

 

 

 

 

Pétition en soutien à Jean-Pierre Le ROHELLEC, militant CGT aux Maisons de retraite de Vannes et contre la criminalisation de l’action syndicale dans les maisons de retraite

 

Depuis toujours les conditions de travail sont particulièrement difficiles dans les maisons de retraite (publiques ou privées). Difficultés a obtenir des repos réguliers, à obtenir ses congés annuels, recours systématiques aux « coupes » pour gérer les sous-effectifs, emploi d’agents de service sur des postes d’aides-soignants….

 

Aux Résidences Maréva-Maisons de retraite de Vannes avec la CGT la résistance s’organise depuis plusieurs années. Pour tenter d’enrayer le mouvement la Direction  vient de procéder à un « signalement » auprès du Procureur de la République et du Directeur de la DDASS. Autrement dit JP Le ROHELLEC, militant CGT, se trouve accuse implicitement de mauvais traitements à personne vulnérable, sans le moindre commencement de preuve.

 

Après le blocage de la carrière, le harcèlement et la calomnie-Ça suffit !


 les pétitions sont collectées à l’adresse suivante :  SPHAB/CGT –Hôpital Local Alfred Brard-rue mazé, BP 83- 56160 Guémené-sur-Scorff.

Septembre 2009

 

NOM/PRENOM

PROFESSION

ETABLISSEMENT

SIGNATURE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Si vous souhaitez faire circuler ce tract et cette pétition dans votre établissement adressez-vous au:

Syndicat CGT de l'Hôpital Local Alfred Brard (SPHAB/CGT)
Rue Mazé-BP 83 - 56160 Guémené-sur-Scorff
courriel : cgt.hlguemene@free.fr



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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 12:38
Grippe A : des "blouses blanches" anti-vaccin
Créé le 10/09/09 - Dernière mise à jour à 9h52

Le HCSP a recommandé que les personnels de santé soient vaccinés en priorité. Mais certains refusent de servir de "cobayes".

Grippe A : les personnels de santé pas emballés par les vaccins
 Une enquête troublante, dont les résultats sont dévoilés par l'Express, a été réalisée auprès des professionnels de santé. Sur les 4.752 médecins, infirmières ou aides-soignants interrogés par l'Espace éthique de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris, plus d'un tiers hésite ou refuse de se faire vacciner contre la grippe.

Ces réticents doutent en effet de l'innocuité de ce vaccin conçu dans l'urgence et craignent des effets secondaires. Certains évoquent un risque de maladie immunitaire ou neurologique induisant une paralysie à vie.

"On ne veut pas servir de cobayes", explique à Astrid Bard, Thierry Amouroux, secrétaire Général du SNPI CFE-CGC, le Syndicat national des professionnels infirmiers.



L
'avis du Haut conseil de la santé publique (HCSP) a été rendu public jeudi. En tête des personnes à vacciner, selon lui, figurent les personnels de santé, médico-sociaux et de secours, "en commençant par ceux qui sont amenés à être en contact fréquent et étroit avec des malades grippés ou porteurs de facteurs de risque". Viennent ensuite les femmes enceintes "à partir du début du deuxième trimestre" de grossesse, l'entourage des nourrissons de moins de six mois, les enfants de 6-23 mois avec facteur de risque, notamment ceux atteints de pathologies chroniques sévères. Le HCSP recommande une vaccination en deux doses, sauf dans des cas particuliers où des vaccins monodose pourront être utilisés. Enfin, il déconseille le vaccin avec adjuvant (effet renforcant) aux personnes immunodéprimées et aux enfants de moins de deux ans sans facteur de risque.

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